Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
L'epitaphios, l'oraison funèbre, était le discours que l'Athènes démocratique prononçait à la gloire de ses héros morts au champ de bataille. Dans...
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L'epitaphios, l'oraison funèbre, était le discours que l'Athènes démocratique prononçait à la gloire de ses héros morts au champ de bataille. Dans le Ménexène, Socrate répète à son tour une oraison, qui obéit si brillamment aux règles et aux lieux communs de ce genre édifiant, qu'elle en restera longtemps un modèle. L'oraison platonicienne est d'autant plus respectueuse du schéma et des thèmes de l'oraison démocratique qu'elle en est un virulent pastiche, dont le propos est de démontrer que l'histoire athénienne n'est pas la geste héroïque que louent les orateurs, mais la malheureuse débâcle d'un empire belliqueux incapable de se réformer. Faisant l'éloge des Athéniens en guerre, au moment où la Perse met fin à leurs dernières velléités hégémoniques (en 386), Platon ne relate que leurs défaites: le Ménexène est un pamphlet politique.
L'épitaphios, l'oraison funèbre, était le discours que l'Athènes démocratique prononçait à la gloire de ses héros morts au champ de bataille. Dans le Ménexène, Socrate répète à son tour une oraison, mais c'est un virulent pastiche, dont le propos...