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Sportif accompli au point d'envisager un temps une carrière de footballeur, passionné de cyclisme, Fernando Alonso n'a pas le profil habituel des coureurs automobile, souvent issus de milieux très aisés. Avec des parents modestes employés, le pilote espagnol natif d'Oviedo n'a dû qu'à son seul talent de conquérir un volant en Formule 1, chez Minardi en 2001. Plus jeune pole man de l'histoire, il conquiert par la suite deux titres de champion du monde sur moteur Renault (2005, 2006), devenant alors le plus jeune champion du monde de l'histoire (battu depuis par Lewis Hamilton).
Toujours compétitif en F1 après près de 300 GP disputés, Alonso s'est donné un ultime défi en 2018 : conquérir "la triple couronne" en remportant les trois courses les plus prestigieuses du monde que sont le GP de Monaco, les 24 heures du Mans et les 500 miles d'Indianapolis. C'est la raison pour laquelle, en 2018, il courra sur les circuits de F1 ET le WEC d'Endurance sur lequel il s'est déjà imposé aux 6 heures de Spa.
Il s'est déjà imposé à Monaco, a mené l'an dernier à Indianapolis avant une casse moteur et courra au Mans sur Toyota. S'il parvient à relever ce défi, Alonso rejoindrait Graham Hill au panthéon des pilotes automobiles, le seul à détenir jusqu'à présent cette fameuse triple couronne. Fernando Alonso prépare cette autobiographie depuis des années pour partager pour la première fois ses souvenirs avec ses nombreux fans.
Il n'entend rien éluder, ni les années de sacrifice de sa jeunesse, ni les violentes rivalités fréquentes dans le milieu hyper-compétitif de la Formule 1. "Je suis très reconnaissant à mes fans et c'est pour eux que j'ai décidé de me raconter dans les moindres détails, dont bon nombre seront des découvertes pour les lecteurs", explique-t-il, très investi.
