Juliette Morillot raconte sa rencontre avec Mun halmeoni, une vieille dame qui vend ses produits dans la rue depuis quarante ans. Une rencontre qui a permis de mettre l’histoire de cette dame en lumière. C’est ainsi qu’est née l’adaptation libre et romancée du destin de Mun halmeoni. Pour rendre justice à ces victimes oubliées par l’histoire, pour médiatiser ce « problème » qui dérange encore aujourd’hui même après 76 ans, l’auteur est parti à la recherche des anciennes femmes de réconfort et d’anciens soldats japonais en Corée, au Japon, en Chine, en Malaisie, en
Indonésie, au Cambodge, aux Pays-Bas et aux Etats-Unis.
Tous ont parlé comme un exutoire aux lourds secrets dissimulés par honte, par peur, par culpabilité… Des enfances brisées par une guerre où les civils sont les dommages collatéraux des gouvernements de leurs pays. Le nombre des femmes de réconfort se comptent par centaines de milliers, des enfants, des jeunes femmes, des mères arrachées à leur enfance, à leurs foyers pour être au service de l’armée nippone.
Depuis 1910, la Corée est devenue une province de l’Empire japonais. Les Coréens durent subir la domination du Japon et la dictature de l’empereur Hirohito qui n’a cessé de les humilier et de les torturer dans l’indifférence des pays occidentaux.
Sous domination nippone, Kim Sangmi a dû changer de nom, parler japonais, s’habiller comme les Japonais, adopter le shintoïsme… Renier ses origines, ses croyances, son identité pour adopter celle de l’occupant.
25 ans après avoir été vaincu par les Japonais, de nouvelles lois sont promulguées dans le seul but de soumettre les Coréens à la doctrine japonaise.
A l’école, le programme n’est que propagande sur le Japon et tous les Coréens vivent dans la peur d’être dénoncés.
Kim Sangmi est kidnappée par l’armée nippone et se voit contrainte de se prostituer comme nombre de jeunes filles et d’enfants attirés par la promesse d’un avenir meilleur.
Déplacée de bordels en bordels, Kim Sangmi devient une des nombreuses prostituées au service de l’ennemi.
Kim Sangmi est détenue au camp de Harbin où elle devient l’un des nombreux cobayes pour des expériences médicales. Des atrocités inhumaines lui seront faites jusqu’à ce qu’elle puisse s’évader de cet enfer. En Mandchourie, elle reprend sa vie en main mais tandis que la population chinoise est décimée, Kim Sangmi n’aura de cesse de croiser sur sa route, Fujiwara, son tortionnaire.
Les Orchidées rouges de Shanghai, une lecture qui laisse son empreinte indélébile au cœur de ses lecteurs !
De la Corée au Japon, de Shanghai à la Mandchourie, en passant par Singapour et Hiroshima, Kim Sangmi va être le témoin impuissant des atrocités commises par les hommes assujettis à Hirohito.
Le récit le plus complet sur les femmes de réconfort et leur combat pour la justice de leurs vies brisées !
On ne ressort pas indemne d’une telle lecture, Kim Sangmi passe à travers tous les événements des heures les plus sombres de l’histoire de l’Asie et on se demande comment elle a réussi à survivre à tout ça. L’auteur amène les saveurs, les descriptions des paysages et de l’histoire avec une précision qui au travers des pages recèle une ode d’amour à la Corée. Ce qu’a subi Kim Sangmi rappelle ce que les nazis ont perpétré aux races jugées inférieures (les matricules, les expériences médicales, les tortures, les camps d’internements et d’exterminations…).
Le témoignage glaçant d’une des milliers de femmes de réconfort et de son parcours incroyable pour sa liberté et celle de son pays !
Un récit glaçant sur l'une des milliers de femmes de réconfort !
Juliette Morillot raconte sa rencontre avec Mun halmeoni, une vieille dame qui vend ses produits dans la rue depuis quarante ans. Une rencontre qui a permis de mettre l’histoire de cette dame en lumière. C’est ainsi qu’est née l’adaptation libre et romancée du destin de Mun halmeoni. Pour rendre justice à ces victimes oubliées par l’histoire, pour médiatiser ce « problème » qui dérange encore aujourd’hui même après 76 ans, l’auteur est parti à la recherche des anciennes femmes de réconfort et d’anciens soldats japonais en Corée, au Japon, en Chine, en Malaisie, en Indonésie, au Cambodge, aux Pays-Bas et aux Etats-Unis.
Tous ont parlé comme un exutoire aux lourds secrets dissimulés par honte, par peur, par culpabilité… Des enfances brisées par une guerre où les civils sont les dommages collatéraux des gouvernements de leurs pays. Le nombre des femmes de réconfort se comptent par centaines de milliers, des enfants, des jeunes femmes, des mères arrachées à leur enfance, à leurs foyers pour être au service de l’armée nippone.
Depuis 1910, la Corée est devenue une province de l’Empire japonais. Les Coréens durent subir la domination du Japon et la dictature de l’empereur Hirohito qui n’a cessé de les humilier et de les torturer dans l’indifférence des pays occidentaux.
Sous domination nippone, Kim Sangmi a dû changer de nom, parler japonais, s’habiller comme les Japonais, adopter le shintoïsme… Renier ses origines, ses croyances, son identité pour adopter celle de l’occupant.
25 ans après avoir été vaincu par les Japonais, de nouvelles lois sont promulguées dans le seul but de soumettre les Coréens à la doctrine japonaise.
A l’école, le programme n’est que propagande sur le Japon et tous les Coréens vivent dans la peur d’être dénoncés.
Kim Sangmi est kidnappée par l’armée nippone et se voit contrainte de se prostituer comme nombre de jeunes filles et d’enfants attirés par la promesse d’un avenir meilleur.
Déplacée de bordels en bordels, Kim Sangmi devient une des nombreuses prostituées au service de l’ennemi.
Kim Sangmi est détenue au camp de Harbin où elle devient l’un des nombreux cobayes pour des expériences médicales. Des atrocités inhumaines lui seront faites jusqu’à ce qu’elle puisse s’évader de cet enfer. En Mandchourie, elle reprend sa vie en main mais tandis que la population chinoise est décimée, Kim Sangmi n’aura de cesse de croiser sur sa route, Fujiwara, son tortionnaire.
Les Orchidées rouges de Shanghai, une lecture qui laisse son empreinte indélébile au cœur de ses lecteurs !
De la Corée au Japon, de Shanghai à la Mandchourie, en passant par Singapour et Hiroshima, Kim Sangmi va être le témoin impuissant des atrocités commises par les hommes assujettis à Hirohito.
Le récit le plus complet sur les femmes de réconfort et leur combat pour la justice de leurs vies brisées !
On ne ressort pas indemne d’une telle lecture, Kim Sangmi passe à travers tous les événements des heures les plus sombres de l’histoire de l’Asie et on se demande comment elle a réussi à survivre à tout ça. L’auteur amène les saveurs, les descriptions des paysages et de l’histoire avec une précision qui au travers des pages recèle une ode d’amour à la Corée. Ce qu’a subi Kim Sangmi rappelle ce que les nazis ont perpétré aux races jugées inférieures (les matricules, les expériences médicales, les tortures, les camps d’internements et d’exterminations…).
Le témoignage glaçant d’une des milliers de femmes de réconfort et de son parcours incroyable pour sa liberté et celle de son pays !