Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Blanche de Cazalis s'enfuit avec Philippe Cayol... Elle a 16 ans et elle est noble ; il a 30 ans et il est l'un des chefs du parti libéral. M. de Cazalis,...
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Blanche de Cazalis s'enfuit avec Philippe Cayol... Elle a 16 ans et elle est noble ; il a 30 ans et il est l'un des chefs du parti libéral. M. de Cazalis, l'oncle de la jeune fille est député de l'opposition, nommé à Marseille par une majorité composée de républicains, de prêtres et de nobles. Le déshonneur et l'infamie sont patents. La vengeance s'avère inéluctable ! Présentée comme une chronique journalistique, l'histoire se déroule durant vingt-cinq ans sur fond de fresque sociale. Marseille et la région aixoise sont omniprésentes : aristocrates et bourgeois, armateurs et banquiers, prêtres et notaires, usuriers, filous sont dépeints avec précision et minutie tels que façonnés par leur milieu. L'argent est là, tapi dans l'ombre, décidant de la destinée humaine, à couvert dans les tripots, dans les coffres de banque, les cabinets sordides, pervertissant les cœurs et les valeurs. Ce roman écrit en même temps que Thérèse Raquin avait été commandé afin de paraître en feuilleton dans " Le Messager de Provence ". Les grandes affaires locales qui avaient passionné Marseille et Aix-en-Provence durant cinquante ans servirent de toile de fond. Ce roman, œuvre de jeunesse contient en germe les qualités propres aux grandes œuvres de Zola. Il a joué un rôle décisif dans l'élaboration de sa méthode romanesque.