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Chaque jour éclate un nouveau scandale environnemental. Chaque jour s'allonge la liste des malades touchés par diverses pathologies de cause inconnue (certaines formes de cancers, sclérose en plaques, polyarthrite rhumatoïde, maladie de Parkinson, maladie d'Alzheimer,...) tandis que l'on assiste à l'explosion des dépenses de santé dans les pays industrialisés. Les 20 dernières années nous ont amené plus d'une trentaine de nouvelles maladies sans traitement possible actuellement pour la plupart d'entre elles (ESB, hépatite D,...) tandis que les maladies dites allergiques et l'asthme - notamment chez les enfants - sont en effrayante progression.
Depuis la dernière décennie, malgré les progrès médicaux, on assiste à une recrudescence des épidémies dans le monde tandis que se développent à nouveau des maladies infectieuses que l'on
croyait maîtrisées et qui résistent de plus en plus aux antibiotiques connus. Sans parler de toutes ces maladies ou syndromes sur lesquels on ne peut actuellement mettre d'étiquette et que l'on range trop facilement dans la nébuleuse des maladies "psychosomatiques".
Y a-t-il un lien entre la recrudescence ou l'apparition de ces maladies et notre environnement ? La réponse est incontestablement "oui". Il est scientifiquement reconnu aujourd'hui que la conjonction des facteurs génétiques, infectieux, immunologiques et liés à l'environnement est la cause de la plupart des maladies qui nous agressent et nous font mourir en ce début de 21ème siècle. C'est dire si une médecine de l'environnement holistique et interdisciplinaire - telle qu'elle existe déjà en Allemagne, Autriche, Canada, Etats-Unis, Grand-Duché de Luxembourg, Suisse, Suède notamment - va être amenée à se développer dans les années à venir pour contrer ce "fardeau environnemental" qui asphyxie l'homme et la planète.
L'environnement est, ni plus ni moins, une des
nouvelles frontières de la médecine. Ces Actes nous le confirment.
