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Paul-Emile Bramont n'est pas un foudre de guerre. Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il ne voue pas au travail la vénération exigée par l'époque. Prince des ratés, il explore avec élégance et sérénité les bas-fonds de l'ambition, passant d'un hôtel miteux à un boulot minable et d'une combine louche à une tentative lamentable de braquage. Accompagné de son copain Momo, dj de patinoire de son état, et Bérangère, la femme d'un chirurgien plasticien, sa maîtresse du moment, ils partent rejoindre un hameau dénommé Jérusalem, un lieu où la loi du marché n'existe pas.
On y boit sous les étoiles, on y lance des grenades pour combattre des chimères et les nuits sont enchantées. Ils y croiseront un curé anarchiste, un clochard amoureux des armes à feu et un militant primitiviste radical, tous en guerre contre le monde moderne et toute forme de production.
Un road-trip qui m’a déçu
Il s’agit des pérégrinations d’un loser. Selon Frédéric Beigbeder, ce roman était qualifié de «roman le plus drôle de l’année 2011». Désolé de ne pas être d’accord avec la majorité des critiques qui ont encensé ce livre mais cela prouve bien que leurs avis ne sont pas probants pour tout le monde. Pour ma part, cet écrit n’est pas à classer dans les romans d’humour. Dès lors, j’ai été déçue car ce n’était pas mon attente. Ce type de héros qui chercher sa route sans jamais la trouver et se prélasse dans les bas-fonds ne m’a jamais fait rire. Le style est assez léger et se lit facilement mais j’ai éperdument chercher les situations cocasses (je n’en ai trouvé qu’une).