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Tous nos livres d’occasion ont leurs propres histoires en plus d'en raconter une.
Cependant, un contrôle minutieux est effectué par nos équipes afin de vérifier qu’ils respectent notre charte de qualité. A savoir, des livres lus peu de fois pouvant présenter des traces d’usure ou de vieillissement, mais qui ne nuisent pas à la lecture.
La couverture et le dos peuvent présenter de petits défauts. Le papier avec le temps peut être jauni sans pour autant gêner la lecture. Toutes les pages sont présentes. Des livres à lire et relire encore et encore…
*Photo non contractuelle. L'édition livrée peut différer de celle commandée.
Un roman qui fait sensation pour la rentrée littéraire 2012. Olivier Adam raconte dans ce très beau roman la vie de Paul, 40 ans, en pleine remise en question et au bord de la dépression. Fraîchement divorcé et torturé d'avoir été rejeté par son ex-femme, il part rejoindre ses parents en banlieue parisienne où il a grandi pour se rendre au chevet de sa mère hospitalisée. Paul y retrouve sa vie d'avant, ses amis et sas parents. Une vie qui semble lui redonner confiance en lui et l'aider à trouver sa place.
Une lecture bourrée de sentiments et de réflexions sur la recherche de
soi pour retrouver un équilibre intérieur. Superbe!
J'avais beaucoup d'idées préconçues sur cet auteur que j'avais lu dans ses romans jeunesse. Mais là je suis scotchée! Ce roman est bouleversant de sincérité, c'est du vécu, on ne peut en douter.
Paul Seiner, écrivain, vient de se séparer de sa femme et le vit très mal ; c'est un homme déjà à fleur de peau, très torturé et empreint d'une culpabilité inouïe à tel point qu'on voudrait le serrer dans ses bras pour lui dire que ce n'est pas de sa faute! Il en est souvent insupportable. Au fil de l'histoire et de ses réflexions, lorsqu'il revoit ses anciens amis, sa famille, il
s'enfonce dans cette culpabilité mais au final en ressortira épuisé mais plein d'espoir!
Les Lisières sont peuplées des personnages habituels chez Olivier Adam. Ecrivain torturé au mal être infini, en rupture avec sa famille, qui n'arrive pas à s'ancrer dans la réalité de sa vie, père déchiré qui ne peut envisager de relation avec ses enfants que fusionnelle, Paul Steiner ne fait pas exception. Il souffre et fait souffrir. Il tente de retrouver des ressources dans les lieux qu'il aime, St Malo, toujours et le Japon. Quand on a lu des Vents Contraires, ou encore Passer l'hiver, on se retrouve ici en territoire familier. Olivier Adam semble se débattre encore dans les mêmes problèmatiques, toujours au bord du gouffre. La dérive sociétale se superpose aux douloureux parcours individuels, et en est pour une part responsable. La rédemption suggérée en fin de roman peut-elle être autre chose qu'une illusion?
Tout comme Olivier Adam l'aborde dans son livre, il sait qu'il agace à pleurer sur son sort pendant tout le livre. Cela manque d'originalité, on a l'impression que c'est la vie de monsieur et madame tout le monde mal raconté, pourtant j'ai toujours aimé cet auteur, mais je l'ai vraiment trouvé ennuyeux
Paul est écrivain, père de famille, récemment séparé de sa femme Sarah ... et fils ... ey frère.
Contraint et forcé, il retourne sur le terrain de son enfance et développe le sentiment de l'étrangeté, de sentir en-dehors, sur le bord, en lisière de sa propre vie.
Olivier Adam décrit la société française qui s'apprête à élire son nouveau président, au moment de la catastrophe de Fukushima. Il décrit une haine ordinaire, une simplicité simpliste ?, une frange intellectuelle pédante ?, la Maladie (dépression) et surtout les sentiments intimes et la violente dévastation du
silence.
J'ai lu ce roman en pointillés, pour ne pas me laisser gagner par les symptômes de la Maladie. Mais que j'aime ses mots !
Comme souvent avec Olivier Adam, j'ai aimé l'atmosphère qui se dégage de ce livre. Pourtant, Paul, cet auteur déprimé, abandonné par sa femme, n'apparait pas du tout comme sympathique. Il est seul et ne doit s'en prendre qu'à lui même, ayant coupé les ponts avec son frère, ses parents, ses amis d'enfance. Malgré ça, il est attachant et le style d'Olivier Adam fonctionne encore une fois pour moi.
J'aime cette ambiance triste et sombre qu'il sait raconter, ces paysages bretons et ces personnages à vif.
Inconditionnelle d'Olivier Adam - j'ai lu pratiquement tous ses lives -, je suis partagée quant à son dernier roman. Pour lire ma critique, rendez-vous sur: http://lekawalitt.wordpress.com/2013/08/14/les-lisieres-dolivier-adam/
Les Lisières, c'est l'histoire de Paul, un écrivain divorcé qui revient dans sa banlieue pour voir sa mère hospitalisée et s'occuper de son père.
On découvre l'enfance mais aussi le présent de Paul et ce mal être qui ne le quitte pas.
L'homme est à la fois agaçant et attachant !
J'ai complètement accroché au style et à la plume de Olivier Adam ! C'est un roman que j'ai dévoré !
Paul Steiner, écrivain à succès, a du mal à accepter son divorce et le fait de ne plus voir ses enfants tout le temps, bien qu'il habite tout près. A cette période assez critique de sa vie s'ajoutent les problèmes de santé de sa mère, hospitalisée pour une mauvaise chute mais dont la mémoire semble commencer à flancher. Paul retourne donc en banlieue parisienne pour organiser son retour à la maison et il est confronté à des souvenirs familiaux douloureux ainsi qu'aux retrouvailles avec un certain nombres de copains d'adolescence...
J'ai eu beaucoup plus de mal à entrer dans ce
roman d'Olivier Adam que dans les précédents. le style me paraissait plus fade et l'histoire bien monotone avec ses allers-retours entre le passé et le présent, sur fond d'analyse sociologique de la population française . Mais aux deux tiers du livre, j'ai commencé à accrocher à ce récit intimiste qui résonne de manière extrêmement juste avec mes propres expériences. le style me paraît moins travaillé que dans d'autres romans mais les émotions décrites le sont avec tellement de précision et de réalisme que je me suis laissée embarquer totalement. Bluffant !
J'ai découvert cet auteur avec la lecture de son roman "Le coeur régulier", lecture que j'avais trouvée moyenne, bien écrite certes mais qui n'avait pas su me toucher plus que ça. Pourquoi récidiver alors me direz-vous? Parce que je ne suis pas rancunière et que je n'aime pas rester sur une impression mitigée. L'occasion fait le larron et ce roman étant disponible à la bibliothèque, je me suis décidée à retenter l'expérience.
Et grand bien m'en a pris car cette lecture, sans être un coup de coeur, fut plaisante et émouvante bien que sombre et parfois "déprimante".
Des phrases
longues et très peu de dialogues sont, d'habitude, des caractéristiques qui me rebutent mais dans le cas présent l'auteur rattrape le tout par la qualité de son écriture, l'attrait de l'histoire et des personnages.
Le personnage principal, Paul Steiner, un écrivain d'une quarantaine d'années vient de se faire lourder par sa femme, il ne voit plus ses enfants qu'un weekend sur deux et il doit retrourner chez ses parents pour aider son père à s'occuper de sa mère malade. Ce "retour aux sources" est un véritable pèlerinage sur les traces de son passé. On y découvre sa vie d'adolescent rebelle, ses relations plutôt distantes avec ses parents et son frère et tout comme lui on en cherche les raisons. Paul est un peu particulier, il semble blasé, apathique, le spleen lui colle au moral et j'avoue avoir eu envie bien souvent de lui coller un coup de pied au derrière. Mais malgré tout il est un personnage attachant dont on prend plaisir (si si je vous assure) à suivre les tortures de l'esprit et ses (mes)aventures.
Ce n'est pas une lecture facile, les pages se tournent lentement, le lecteur a parfois l'impression de ne pas avancer mais l'auteur a su également organiser des petits rebondissements qui allègent quelque peu la lourdeur de l'histoire. Il y a également du suspense car on ne sait pas ce qui a pu provoquer chez notre héros un tel sentiment de mal-être et l'explication ne nous est donnée qu'à la fin.
L'auteur profite également de ce roman pour dresser le portrait de notre société actuelle et de ses travers, les difficultés pour trouver du travail dans un pays dominé par la crise économique, la montée en puissance d'un certain parti politique, les préjugés raciaux...
J'ai beaucoup aimé cette lecture qui m'a fait penser au roman de Delphine de Vigan "Rien ne s'oppose à la nuit", par son côté histoire familiale dans laquelle chacun peut se retrouver.
Bref, un très bon roman qui m'a réconciliée avec l'auteur (si tant est qu'on puisse dire qu'on était fâchés) et dont je vous recommande la lecture.
Le héros de ce roman ( dont la vie ressemble étrangement à celle d'Olivier Adam même s'il ne porte pas le même nom ) revient faire un bref passage dans la ville où il a grandit. L'occasion pour lui " d'affronter " son père dont il ne partage aucune des idées politiques entre autres, de revoir ses ami(e)s d'enfance pour savoir ce qu'ils sont devenu(e)s ( lui l'écrivain qui a réussi et qui vit à Paris... ), de se confronter au regard de son frère qui a choisi une profession plus " classique ". C'est aussi le récit de la remise en question de cet homme séparé de sa femme Sarah et qui ne voit ses enfants qu'un weekend sur deux. J'ai été émue souvent par ce papa, parfois en désaccord avec lui, mais jamais indifférente. Un très joli moment de lecture.
Voilà ma chronique sur Les Lisières d'Olivier Adam:
http://tribulationsdunevie.blogspot.fr/2012/11/les-lisieres-olivier-adam_25.html
Pas mal, on est dans l'ambiance d'O. A. C'est un peu narcissique, l'écrivain maudit qui boit trop et qui passe à côté de sa vie. J'ai préféré à l'abri de rieN
Olivier me touche toujours, être sur le fil, oser crier trop fort.
J''ai particulièrement aimé la relation familiale parent/ enfants, frère de…
J’avais lu l’interview d’Olivier Adam dans l’Express et une phrase m’avait interpellé :
« Je cherche un intime qui soit collectif ». Celle-ci résume parfaitement ce roman ou cette auto fiction.
Le narrateur est il un double de l’auteur, des éléments biographiques, des réflexions semblent l’attester.
Lecteur habituel d’Olivier Adam et spectatrice de films scénarisés par lui, j’aime son univers.
Ce que j’ai apprécié dans ce nouveau roman est l’implication dans le quotidien proche mais cela peut être aussi une limite. Si on lit ce livre dans quelques mois ou
quelques années, il aurait perdu de son attrait.
On suit les doutes et questionnements du personnage principal, ses relations avec ses proches, son retour vers son enfance et adolescence. Mais au bout de quelques pages, je me suis lassée et eut l’impression de lire et relire toujours la même chose. Bien sûr, certains réflexions nous interpellent. De la même génération qu’Olivier Adam, je me suis quelquefois reconnu dans les souvenirs ou dans les réflexions actuelles. Que ce soit sur l’évolution de notre société, sur nos vies d’enfants de « prolétaires », de nos relations avec nos frères et sœurs, avec nos parents, de notre rapport à la société, de nos espoirs, de nos déceptions..
Une écriture répétitive, des phrases avec de nombreux synonymes m’ont lassé. Des phrases avec trois mots qui se suivent sont peut être un effet de style mais cela alourdit les phrases et le roman. Lassée j’ai remarqué cet effet de style sémantique souvent.
Je suis donc déçue par ce nouveau roman, bien que certaines pages et certaines réflexions sur notre société actuelle m’ont interpellé.
Livre absolument sans intérêt, autant dans l'écriture que dans le sujet, on se fiche de nous...Décevant, et pourtant j'ai patienté en espérant un sursaut de style ou d'histoire mais rien.
Ce roman est d'une lenteur très ennuyeuse, c'est peut être ce que voulait transcrire OLivier Adam mais ce n'est pas un livre pour s'évader, frémir, s'émerveiller.
Du plus loin qu’il s’en souvienne, Paul Steiner a toujours été en fuite. Il a fui des lieux -la banlieue grise où il a grandi, Paris et même la France-, des gens -sa famille, ses amis-, le travail -en devenant écrivain et scénariste pour ne plus être soumis ni à un chef ni à des horaires, son milieu -en quittant le monde ouvrier, et surtout il s’est fui lui-même, son mal-être, ce qu’il appelle sa « Maladie ».
La quarantaine n’a pas calmé ses démons intérieurs et sa femme s’est lassée. Depuis 6 mois, Paul est donc séparé de Sarah. Il s’est installé dans un petit
appartement avec vue sur cet océan qu’il aime tant, pas trop loin de la maison familiale mais ses enfants lui manquent et il est toujours éperdument amoureux de sa femme.
Quand son frère l’appelle pour le sermonner et lui demander de venir s’occuper un peu de ses parents, c’est la mort dans l’âme qu’il retourne sur les terres de son enfance pour un voyage au pays des souvenirs.
Un livre sombre et magnifique où l’on suit un homme dans sa quête de lui-même. Le retour dans la banlieue qui l’a vu naître et grandir va être l’occasion pour Paul de chercher chez ses parents, chez ses amis, les clefs qui expliquent sa vie d’adultes.
On retrouve ici les thèmes de prédilection d’Olivier ADAM: la souffrance, la perte, la famille mais aussi la Bretagne et le Japon. Les troublantes similitudes entre l’auteur et son héros amènent à se demander où s’arrête la fiction et où commence la part autobiographique. Mais qu’importe puisqu’en parlant de lui, c’est aussi de nous qu’il parle, de nos rapports avec nos parents, de la France dans laquelle nous vivons avec ses problèmes en banlieue, le racisme, la gouvernance de Sarkhozy, la classe ouvrière qui se tourne vers Marine Le Pen…
Paul est un héros émouvant, attachant malgré ses errances, ses erreurs. Il nous est proche quand il souffre, quand il se justifie, quand il aime, quand il espère et quand il se désespère.
Encore une fois, Olivier ADAM signe un livre magistral, juste et poignant, profond et pudique. Un coup de cœur.
Un roman remarquable qui n'est pas seulement une "psychanalyse" littéraire mais est aussi un roman géographique, sociétal (plus que social)et intime. Je craignais un côté geignard mais, finalement, le narrateur est loin de se chercher des excuses et se montre finalement assez dur avec lui même. Je n'ai pas lâché le roman, lu en un week-end. Un excellent moment de littérature!
« Des bonnes histoires on en trouve partout, dans chaque poubelle, il y en a plein les journaux, plein les rues, plein les maisons, il suffit de se pencher pour les ramasser. Et des types qui savent les faire tenir debout, on en voit des files entières se pressant devant la porte des producteurs. Non, un bon film, comme un bon livre, ne tient qu’à la manière, au regard, au rythme, au plan, à la langue, à la lumière, au temps, à la phrase. Et éventuellement aux personnages. Le reste n’était qu’anecdote. »
Voilà pour le credo des Lisières : pas d’histoire, pas d’intrigue.
Du coup pas de roman, ou un sorte de récit romancé. Il faudrait inventer un genre pour désigner cette manière de faire, typiquement française, la manière qu’ont les écrivains français à se raconter, pour ne pas dire à se « la » raconter, à se mettre en scène, à s’exposer. Car c’est bien de cela qu’il s’agit : Les Lisières est un roman d’exposition. Ne pas aimer ce livre, c’est ne pas aimer son auteur personnellement, ses valeurs, son regard sur le réel, les bouts de son histoire. Ne pas aimer ce livre, c’est immédiatement trouver Olivier Adam antipathique et le détester en tant qu’homme, tant sa démarche est authentique, radicale et pleine de lui-même. On pourrait parler aussi de narcissisme, de complaisance, car ce souci de soi est si envahissant, si sérieux, si grave, qu’il ne peut qu’attendrir ou irriter.
D'abord surprise par l'épaisseur du livre , j'ai eu du mal a rentrer dans le récit .Puis vers les pages 50, un déclic a fait que je me suis attachée au héros , qui essaie tant bien que mal à vivre dans ce monde qu'il ne comprend plus , ou auquel il n'adhère plus .On devine assez vite un secret familial qui est à l'origine de ce mal être.
Pal mal de redites au long du récit , mais en fin de compte cela ne fait qu'appuyer sur ce qui fait mal ..
Un écrivain, en lutte avec un divorce mal vécu et une dépression lancinante qui revient en force, doit rentrer chez ses parents quand sa mère est hospitalisée.
Le narrateur se morfond dans la contemplation des quotidiens mornes de ses contemporains, sur fond de crise, de montée de l'extrême droite en France et de catastrophe écologique, nucléaire et humaine au Japon. Pur produit de la crise actuelle, d'un pessimisme un peu trop profond et autoritaire, l'œuvre est sauvée par une très belle écriture.
Olivier Adam revient avec un nouveau roman sensible, à vif, dans lequel, et selon ses mots, il sonde l'intime et le social.
Son écriture, il faut le noter, se réinvente pour le mieux.
Paul Steiner, son narrateur, son double en quelque sorte, est un homme à fleur de peau, désaccordé, qui cherche sa place.
Un homme qui vit en lisière de sa propre existence.
Un roman sensible et actuel
Dans ce roman, Olivier Adam dresse, avec sincérité et humilité, le portrait d' un homme "aux lisières" de son temps. Au fil des rencontres se dessine un portrait original de la France d' aujourd'hui, celle des banlieues en particulier. Mais le roman est aussi une réflexion sur la distance qui sépare l' auteur de son milieu d' origine comme du milieu qu'il a choisi. L'écriture peut-elle expliquer cette distance, et amener à une nouvelle compréhension du monde ?