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Tous nos livres d’occasion ont leurs propres histoires en plus d'en raconter une.
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La couverture et le dos peuvent présenter de petits défauts. Le papier avec le temps peut être jauni sans pour autant gêner la lecture. Toutes les pages sont présentes. Des livres à lire et relire encore et encore…
*Photo non contractuelle. L'édition livrée peut différer de celle commandée.
Un roman tout en finesse, en poésie. Si vous aimez le Japon, les cultures asiatiques et leurs folklores, venez-vous balader dans les pas de Yukiko. Jeune fille dont le père s'est évaporé, désireux certainement de refaire sa vie, de quitter ses carcans. Aidée de son ex-petit ami, détective, elle mettra tout en oeuvre, envers et contre tout, pour le retrouver.
Dans les évaporés, Thomas Reverdy ouvre une porte sur un Japon dévasté, post-Tsunami. Il nous promène entre ses stèles, nous contant sa légende.
On ressort de ce livre transformé...
Thomas Reverdy nous fait découvrir le Japon moderne, toujours encré dans ses traditions et sa manière de vivre. Ce livre nous parle d’un phénomène méconnu chez nous : les évaporés. Ce sont des personnes qui décident de disparaitre sans laisser de traces, personne ne les recherchent, car il n’y a pas de crime et, pour la famille, c’est un déshonneur.
Pourtant lorsque le père de Yukiko "s’évapore", elle demande à son ancien petit ami, Richard, détective privé aux USA, de le retrouver. Pour lui, c’est une façon de la reconquérir, mais il est dur d’enquêter dans un pays
où la langue et l’écriture sont difficiles à comprendre ou à apprendre.
Cette histoire tirée de fait réel, nous fera suivre deux évaporés, chacun ayant ses raisons, reliées à la catastrophe de 2011 dus au tsunami et à l’accident nucléaire de Fukushima. Ce roman est aussi une façon d’en apprendre beaucoup plus sur ces catastrophes et ce qui en a suivi.
« Disparaître subitement pour renaître ailleurs, débarrassé de son passé. »
La tradition remonte au Japon féodal. Des dizaines de milliers de Japonais vivent aujourd'hui en dehors de la société pour fuir leur passé.
Yukiko qui vit aux Etats Unis décide de retourner au Japon pour aller à la recherche de son père « évaporé » .
Yukiko ne partira pas seule, elle demandera à Richard pseudo détective privé, ancien amant de l'accompagner ...
Découverte du Japon, sa culture, ses coutumes, le syndicat pour évoquer la mafia; à travers l'enquête de Richard pour retrouver Kaze le père du Yukiko.
Les conséquence sociales et économiques du tsunami sont effarantes.
Quelques longueurs à l'image de l'enquête qui piétine puis une fin étrange.
Yukiko, habite aux Etats Unis, décide de retourner au Japon pour retrouver la trace de son père qui a disparu.
En effet, il est parti volontairement de son domicile avec quelques affaires seulement.
Yukiko commence ces recherches avec son ami Richard, dans un Japon complétement dévasté suite au terrible tsunami.
Ce nouveau roman de Thomas B. Reverdy est poétique, agréable à lire et nous plonge au cœur de la culture asiatique.
Ca démarrait bien, pourtant, avec un des personnages ressemblant à Richard Brautigan, un de mes auteur préféré.
Mais le récit peine à se mettre en place et je n'ai lu le Japon qu'en milieu de roman.
Alors bien sûr, ce livre nous apprend ce qu'il est advenu de la zone de catastrophe naturelle et nucléaire du Sendai. Nous découvrons également ces salarymen "évaporés", ainsi que la main mise des yakuzas sur le pays.
Pourtant, comme l'auteur avec la civilisation japonaise qui lui demeure étrangère (dernières pages du livre), je suis également restée en-dehors de l'histoire,
comme une touriste qui ne comprend ni les kanjis, ni les katakanas.
Je n'ai pas réussi à me laisser porter par les longues descriptions monotones, ni par l'enquête.
L'image que je retiendrai :
Celle des longs cheveux de Yukiko, qui fascinent Richard.
Disons le tout de suite: je suis d'accord avec la majeure partie des critiques que j'ai lu ci dessous.
Ce livre est intéressant pour celui qui a envie de connaitre le Japon et le phénomène des évaporés. L'après Fukushima est parfaitement décrit et cela fait froid dans le dos!
Ce roman ou devrais je dire récit/document vu que l'auteur précise à la fin que tout est vrai démarre bien mais s'embourbe dans le dernier quart du livre. C'est moins intense, plus fouilli, bref moins intéressant!
C'est dommage! Car l'écriture est recherchée, fluide et agréable.
Légère pointe de déception
en refermant Les évaporés, un roman japonais. Mais je le conseille néanmoins pour la qualité du récit sur les us et coutumes du Japon
Ce livre parle de disparition, d'un homme qui quitte tous pour changer de vie; et de sa fille qui part à sa recherche en enquêtant avec l'aide d'un ami. Il nous emmène au Japon et nous fait voyager au travers de cinq personnages attachants.
Un peu surprise par le rythme du livre, on passe d'un personnage à un autre par de très court chapitre, l'enquête évolue très doucement, ce n'est pas elle qui fait avancer l'histoire mais la vie de chacun.
Dans les Évaporés, Thomas B. Reverdy, aborde le thème de la disparition. Non pas les enlèvements, mais les gens qui décide du jour au lendemain de laisser leur famille, leur amis, leur travail…etc
Dans ce roman, nous suivons cinq chemins parallèles liés les uns aux autres par leur histoire.
Malgré le thème très dur, l’auteur l’a écrit avec beaucoup de poésie. Surtout que le plus gros de l’histoire se passe au Japon post Tsunami.
D’ailleurs l’un des chapitre le plus dur (Rêve de Fukushima) est celui qui m’a le plus touché car bien que le destin du personne soit tragique
le texte est très poétique et imagé. Le dialogue avec le renard blanc est surement mon préféré.
Après la lecture de ce livre vous n’aurez qu’une envie prendre l’avion et partir au japon.
Il me reste 30 pages à lire (que je ne souhaite pas finir tout de suite) que je vais savourer, car une fois le livre refermé, il m’aura livré tous ces secrets. Donc pour l’instant, il renferme encore ses 30 derniers secrets qu’il garde bien au chaud, même si la tentation est grande, je pense que je vais résister (même si je suis un homme faible) et les consommer avec modération.
En tout cas un grand merci à Thomas B Reverdy (je suis déjà en train de regarder pour acheter les autres livres…) et merci à Entrée Livre de m’avoir fait découvrir cet auteur que je ne connaissais absolument pas.
Pour moi ce livre est plat, ni bon ni mauvais il n'apporte aucunes émotions. je l'ai terminé sans rien ressentir du début à la fin. Si vous rêvez de Japon lisez les auteurs japonais
Malgré les critiques élogieuses des autres lecteurs d'entrée livre, j'ai abandonné ma lecture à la 130ème page. Je suis peut-être passée à côté d'un beau roman mais quand j'arrive à la moitié d'un livre sans éprouver ni émotion, ni plaisir et que l'ennui s'empare de moi, je préfère abandonner. Je n'ai été emportée ni par l'histoire ni par l'ambiance. Ennui et déception donc.
Une dernière lettre pour son épouse et une fuite dans la nuit...Kaze a décidé de devenir un de ces "johatsu" qui disparaissent sans laisser de traces, qui s'évaporent tout simplement. Au Japon, le fait n'est pas rare et les familles, marquées par la honte et le déshonneur, ne cherchent pas à retrouver le disparu. Mais Kaze a une fille qui vit en Amérique et qui ne veut pas en rester là. Yukiko embarque son ex, Richard B., détective poète et rêveur et toujours amoureux d'elle, pour un voyage vers le Japon sur les traces de ce père évaporé.
Bien loin du Japon affairiste où les
salarymen croisent les lolitas dans les couloirs bondés du métro, c'est du côté des laissés-pour-compte que nous convie Thomas B. REVERDY, dans les bas-fonds de Tokyo où se côtoient yakusas, chômeurs et prostituées, dans le parc d'Ueno où sous de grandes bâches bleues vivotent rejetés de la société et rescapés de Fukushima, dans la zone irradiée où pour gagner quelques sous, certains jouent leur santé, leur vie. On découvre la face cachée du Japon après la catastrophe de 2011 où les spéculateurs s'enrichissent sur le malheur et la mort. Mais ce livre n'est pas sombre pour autant, au contraire, il y a beaucoup de poésie et de tendresse dans les personnages, leurs questionnements, leurs choix, des personnages tellement humains, qu'ils cherchent ou se cherchent, que l'on s'y attache comme à des amis proches. Un roman d'amour, un polar, un roman social, bref un roman magnifique.
N'avez-vous jamais eu envie de tout quitter ? De partir pour quelques jours ou pour toujours ? Quelqu'en soit la raison ?
Si vous étiez japonais, vous pourriez partir et tout quitter, vous deviendriez alors un Johatsu... non pas un "disparu", terme beaucoup plus radical et beaucoup moins poétique, mais un "évaporé".
Et parce que vous vous évanouissez comme dans un nuage, personne ne vous recherche : ni la police (puisque vous êtes toujours vivant), ni votre famille (qui a honte, ou bien qui respecte votre choix !), ni votre employeur.
Parce que son père, Kaze, s'est évaporé un matin,
Yukiko décide de rentrer dans ce Japon qu'elle a quitté il y a des années.
Parce qu'il aime Yukiko, Richard va la suivre et enquêter. Il va alors découvrir le Japon actuel et le comparer à l'image que Yukiko transmet.
Parce qu'il trouve qu'il est bien trop jeune pour être un Johatsu, Kaze va aider Akainu a retrouvé sa famille et à sortir de la brume.
Il y a tant de choses dans ce roman que je ne sais pas quoi commencer.
En premier lieu, c'est une promenade entre le Japon d'hier et le Japon d'aujourd'hui. Ce pays a évolué et quitté petit à petit ses traditions, d'autant qu'il est complètement ravagé par le souvenir de Fukushima.
C'est aussi une belle histoire d'Amour... ou plutôt une double histoire d'amour. Celle de Richard pour Yukiko s'est éteinte petit à petit, et pourtant Richard l'aime encore. Mais c'est surtout l'Amour de Kaze pour sa femme, qu'il préfère quitter plutôt que de lui faire subir l'humiliation et la peur. Il l'aime tellement qu'il préfère la quitter sans lui donner d'explication ce qui fera dire à cette épouse délaissée :
"[...] vous dormez à côté de quelqu'un pendant des années, pourtant vous ne savez toujours pas de quoi il rêve."
Enfin, c'est une quête policière, parce que Yukiko, bien qu'elle se soit elle-même évaporée, va avoir besoin de retrouver son père et de comprendre quelles peuvent bien être ses raisons... surement parce que
"La disparition de son père ne venait que redoubler la sienne : elle était partie, il y a longtemps."
L'écriture de Thomas B. Reverdy est chargée de poésie et de délicatesse. Petit à petit, au fil des pages, l'auteur nous amène au cœur des Hommes qui décident de fuir... pour mieux renaître.
Cet archétype du privé alcoolique, dépressif, englué dans un chagrin d’amour m’a un peu rafraîchi au début. Je lui donnais jusqu’à son arrivée au Japon avec Yukiko, son ex-belle pour. Bien m’en a pris, car Thomas B. Reverdy a sorti sa palette d’écrivains pour raconter le japon actuel englué dans les suites de la catastrophe nucléaire de Fukushima, de l’emprise des Yakusas, ce syndicat du crime qui dirige tout, de l’inertie, voire pire, des hommes politiques à tous les niveaux.
Les évaporés. Quel joli mot pour parler de ces personnes qui décident de disparaître
pour une quelconque, surtout une très bonne, raison. Il serait malvenu et malséant d’alerter la police, les voisins, de lancer des recherches, la honte serait sur vous. C’est la raison de l’arrivée au Japon de Yukiko et Richard pour tenter de retrouver son père. Tous ces évaporés, ces johatsu, fournissent le gros des troupes chargées de déblayer les alentours de la centrale et toute cette région du nord dévastée par le tsunami.
Le comportement des japonais est une énigme pour moi. Votre patron peut vous inviter dans un grand bar avec des filles simplement pour vous annoncer votre licenciement !
Le quartier de San’ya est le quartier des évaporés, tout le monde le sait, mais chacun se tait et fait comme si…
Richard B. part à la recherche du père de Yukiko et, chemin faisant, rencontre le « monde flottant ». Pour moi, cela sent les bateaux, la vie sur l’eau… et bien non ! « C’est ainsi qu’on appelle la société des vagabonds, des brigands, des prostitués et des moines errants, des comédiennes comme moi »
Vous voulez un job d’étudiant au Japon ? Louez, gratuitement, le logement abandonné d’un johatsu afin que le propriétaire puisse le relouer ensuite. « Un johatsu dans une maison, c’est comme un suicide. Vous ne la relouez pas facilement. Ce n’est pas considéré comme une maison hantée, mais il y a un peu de ça : le malheur porte malheur. »
Partir, fuir pour mieux revenir ou repartir ? Ce livre est également celui de la renaissance. Yukiko va renaître à son pays, Akainu, le gamin osera, avec l’aide et le soutien très ferme de Kaze, partir à la recherche de ses parents, Kaze, lui, se créé une toute nouvelle vie. Seul Richard B. repartira chez lui comme il est venu, en compagnie des textes de Richard Brautigan.
Avec beaucoup de délicatesse et de poésie, dans un Japon submergé par la catastrophe, Thomas B. Reverdy explore les âmes humaines et leurs désirs d’ailleurs, le désir de fuite et de tout recommencer, d’effacer l’ardoise pour certains.
Malgré un début hésitant, j’en fais un coup de cœur, c’est dire si cette lecture m’a séduite.
Thomas B. Reverdy, en grand connaisseur du Japon, construit son roman autour d'un phénomène étrange de ce pays, les "johatsu".
Des personnes, criblées de dettes ou témoins de sombres magouilles sont contraintes de disparaître, de s'évaporer, de devenir clandestin en leur pays.
Kaze, marié à Kazumi depuis trente cinq ans, travaillant dans une société d'investissement comprend les profits des investisseurs sur le site dévasté de Fukushima. Licencié, il doit disparaître. Sa fille, Yukiko, revient des Etats-unis avec son ami Richard B., détective et poète afin de retrouver Kaze.
Avec
ces trois personnages et le jeune Akainu, un garçon de quatorze ans séparé de ses parents depuis le tsunami, nous découvrons ce Japon magnifique, ancestral mais brisé par la crise, l'omnipotence des yakuzas et par les récurrentes catastrophes naturelles.
L'auteur a su m'émerveiller par ses descriptions de sites naturels, m'interpeller par sa connaissance du pays et surtout m'émouvoir par son témoignage des conséquences du tsunami sur la nature et les hommes et grâce à ses personnages.
Yukiko a un charme fou entre son attachement au pays natal et son vécu aux Etats-Unis. Richard B. a le flegme, le naturel du cowboy et la rêverie d'un poète. Kaze est un homme intègre, gentil et soucieux des autres. Akainu est mon personnage fétiche avec la fragilité de l'enfance, sa solitude enfouie sous une volonté de faire face. Ses pensées et la retenue de ses larmes devant le paysage cauchemardesque de son village d'enfance nous valent un passage d'une grande émotion.
" Ses yeux se sont emplis de larmes en une seconde, comme si elles attendaient derrière ses paupières, depuis dix mois, la moindre fissure, l'occasion de s'enfuir."
" Et peu à peu s'effacent les traces des hommes de la côte, comme s'ils n'avaient jamais existé. La décharge est tout ce qui en reste. Des vies réduites à leurs ordures, comme de la merde, tout juste bonne à engraisser les plantes, parce que la nature s'en fout bien de nous. Voilà ce que vous en pensez. C'est un mélange de rage et d’écœurement qui vous saisit à ce spectacle. Que voulez-vous y faire? L'impuissance, c'est peut-être cela , la honte."
Un sujet original et intéressant, un pays, des personnages et un style remarquable, une émotion, tous les ingrédients du coup de cœur.
Emouvant
Thomas B. Reverdy écrit bien, très bien. Agrémenté de-ci, de-là, de phrases extraites de la poésie et de la prose de Richard Brautigan, son texte n’en est que plus fort.
Il nous emmène au Japon avec son personnage de détective privé un peu paumé, à la recherche du père de son ancienne petite amie, lequel s’est « évaporé ». A la recherche surtout de lui-même, d’un sens à donner à sa vie, tiraillé qu’il est par le passé, ce qui fut, ce qui aurait pu être, ce qui n’a pas été.
Dans un décor apocalyptique d’après tsunami et accident nucléaire, la beauté des mots se charge de nous faire voyager avec lui.