Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
La fièvre d'une activité pionnière créée par les trafics antillais rassemble, à Bordeaux, à partir du XVIIe siècle, de grandes dynasties marchandes,...
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Résumé
La fièvre d'une activité pionnière créée par les trafics antillais rassemble, à Bordeaux, à partir du XVIIe siècle, de grandes dynasties marchandes, sans doute les plus prospères du royaume. Les hommes riches ont marqué leur emprise sur la cité dans les fastueux hôtels du Chapeau rouge ou des Chartrons qui remplacent les demeures plus austères de la vieille ville. Mais les destins sont inégaux et la prudence des meilleurs est ruinée par la Révolution.
Au XIXe siècle, la solidité des nouvelles dynasties s'affirme. Elle est davantage portée par le négoce des vins que par des trafics coloniaux qui ne sont plus ceux du Siècle des Lumières (Saint-Domingue a été perdu). Autour de l'exportation des grands vins s'est créée une aristocratie du Bouchon : c'est l'essor des Guestier, Barton, Lawton, Johnston, de Luze, Cruse, etc. Les clivages de la société se sont accentués par la recherche de la différence : les "Rousselins" de la vieille ville ne sont guère admis dans les cercles des Chartrons où le négoce britannique ou allemand donne à Bordeaux ses allures de ville anglaise ou germanique. Mais le snobisme Chartron qu'évoque Mauriac ne serait-il pas souvent le fruit de l'imagination de ceux qui sont rejetés par les Familles ? La Mémoire des Chartrons, c'est celle d'un univers à part, cité interdite, où les négociants aux noms prestigieux célèbrent les rites du vin, ayant appris à persuader le monde entier qu'il n'y a rien de plus élégant que de vendre des graves ou des médocs.
Les crises du XXe siècle imposent des révisions déchirantes : pour certains, c'est la tentation de l'abandon de la vocation marchande et l'intervention de capitaux étrangers, mais l'empire des dynasties est toujours présent dans la mémoire bordelaise : un Chaban est investi par les Chartrons pour gouverner la ville au lendemain de la guerre. En dépit des avatars, la gloire des noms est toujours grande pour défendre l'honneur des maisons, même quand celles-ci ne leur appartiennent plus en propre. Paul Butel.
Sommaire
Un XVIIe siècle riche de promesses
Le siècle d'or bordelais
Les patriciens du négoce
Mutations du commerce et nouvelles dynasties
De la monarchie de Juillet à la troisième République, une prospérité retrouvée