Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Victime d'un père débauché, brutal et incestueux, personnage sadien avant la lettre, Béatrice Cenci le fait assassiner avec la complicité de la seconde...
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Résumé
Victime d'un père débauché, brutal et incestueux, personnage sadien avant la lettre, Béatrice Cenci le fait assassiner avec la complicité de la seconde épouse de celui-ci et de son frère, Giacomo, lors d'un séjour au château de Petrella. Ce meurtre une fois découvert, ils sont condamnés à mort et, malgré l'émotion populaire, le pape Clément VIII leur refuse sa grâce. En 1819, Shelley, en exil en Italie, ému par le portrait de Béatrice Cenci peint par le Guide, s'empare de ce fait divers devenu historique pour écrire une tragédie.
C'est en même temps, pour le poète, l'occasion de s'attaquer à un genre qu'il n'a pas encore pratiqué et de changer sa manière d'écrire : " j'ai pris grand soin d'éviter d'introduire ce que l'on appelle communément de la poésie pure " (écrit-il dans la préface de sa pièce, également traduite par Robert Davreu et qui montre combien le poète anglais a eu le souci de la précision jusqu'à l'observation minutieuse des détails du Palais des Cenci).
Mais, derrière la forme, il s'agit surtout pour lui d'explorer plus avant, à travers son identification à la figure féminine à la fois énergique et douce de Béatrice, l'inconscient de sa propre rébellion tenace face à toutes les figures du pouvoir et de l'autorité.