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Messieurs, Le siège de Paris a été un grand effort public
auquel se sont associés tant d'énergiques bons vouloirs et tant
d'ardents dévouements, que je ne puis à aucun degré en
revendiquer l'honneur. J'en parlerai donc librement. Pendant la
dernière période de cette crise, alors que les périls et les
angoisses s'accumulaient autour de nous, des citoyens sans
responsabilité d'aucune sorte, dont je ne veux pas d'ailleurs
suspecter les intentions, mais qui avaient la fortune d'être
soutenus par les faveurs de la foule déconsidéraient par leurs
discours et par leurs écrits les responsables qui avaient devant
eux l'ennemi, derrière eux l'émeute, et autour d'eux,
grandissant tous les jours à cette époque-là, le fantôme de la
famine au sein d'une population de deux millions d'habitants.