Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Ramon Rodriguez, torero de dix-huit ans, promu trop vite dans le métier, commence, au lendemain d'une grave blessure, à éprouver un sentiment jusqu'alors...
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Ramon Rodriguez, torero de dix-huit ans, promu trop vite dans le métier, commence, au lendemain d'une grave blessure, à éprouver un sentiment jusqu'alors inconnu de lui et plus grand que n'importe quel taureau: la peur.
Aussi, bien avant que les trompettes de la plaza n'aient sonné la sixième heure de l'après-midi, le combat qui doit décider de son avenir a-t-il déjà commencé dans la chambre minable de Madrid où le petit gitan sue à grosses gouttes et garde les yeux ouverts pour ne pas voir la corne pointée vers lui...
C'est le sentiment de la présence permanente de la mort qui donne au dialogue entre le jeune Ramon et le vieux Pepe-Luis, son valet d'épée, cette âpreté qui jamais ne se relâche et, au récit du combat, ce halètement qui pourrait être le souffle même de la bête.
Réédition du premier ouvrage de Christian Dedet, ce roman a marqué la bibliographie taurine et hispanique des années soixante.
Languedocien d'origine, Christian Dedet a publié chez Phébus : La Mémoire du fleuve (prix des Libraires 1985), Le Secret du docteur Bougrat, chez Flammarion : Les Fleurs d'acier du mikado, Ce violent désir d'Afrique.