Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
" Elle poussa un cri en découvrant le couteau. Fou de rage d'avoir saboté le travail (incapable de la pénétrer, il avait éjaculé sur ses cuisses),...
Lire la suite
" Elle poussa un cri en découvrant le couteau. Fou de rage d'avoir saboté le travail (incapable de la pénétrer, il avait éjaculé sur ses cuisses), il jura entre deux gémissements de Flora : " Reste donc tranquille, bon dieu ! ", avant de lui ouvrir promptement le thorax jusqu'au cœur pour en observer le dernier battement, hurlant pour couvrir ses cris étranglés et ses appels de plus en plus aigus qui cessèrent brutalement, noyés dans un flot de sang, tandis que la caméra, installée avec soin, enregistrait toute la scène. "
Dans le Mort à vif, nous retrouvons " L'usine ", Le service à 14 (" Décès non éclaircis ") et Le flic sans nom de j'étais chez Dora Suarez. C'est un nouveau tueur psychopathe que Robin Cook nous décrit - mais de l'intérieur, cette fois : Un homme dont le drame est de n'être qu'un mort qui marche au milieu des vivants, un être sans épaisseur, qui s'efforce d'offrir aux autres l'image de la vie.