Très touchée par ce livre qui a été un coup de cœur, beaucoup d’informations révélées sur la vie en Pologne durant la Seconde Guerre mondiale (qu’on ne connaît pratiquement pas), sur l’intelligence et la faculté de Renia à voir la situation, à comprendre ce qui va se passer… Ariana Spiegel, sa sœur complète l’histoire de la famille Spiegel avec sa vie à elle en tant que survivante.
La version jeunesse comporte une postface, un dossier sur les sujets de la Seconde Guerre mondiale, des repères chronologiques et un cahier de photographies.
Préface de la sœur de Renia.
Brève histoire de la vie d’Ariana Spiegel, de sa vie d’enfant-actrice qui a poussé sa mère et elle a déménager à Varsovie tandis que Renia était élevée par ses grands-parents.
C’est en janvier 1939 que Renia a commencé à tenir son journal intime tandis que la Pologne est divisée et leur famille séparée. Renia et Ariana, se retrouvent seule à la merci des Soviétiques tandis que leur mère se retrouve sous domination allemande.
A travers un journal, c’est l’histoire d’une élève de 3ème, du quotidien d’une adolescente normale entre ses copines et ses premiers amours. A ceci près que la Seconde Guerre mondiale se profile, mettant en danger la vie calme et paisible des Polonais.
Renia est déchirée par la séparation de son foyer, se sentant orpheline, privée de sa mère. La vie de Renia est parsemé de poèmes, de tristesse et de ses rêves, celui d’aller en France.
Plus qu’un journal, le témoignage puissant d’une jeune Polonaise au cœur de la Pologne en guerre.
La séparation de la Pologne, le communisme, les rafles, les déportations, le marché noir, la Pologne sous domination allemande et russe, le port du brassard avec l’étoile de David, les faux papiers, les bombes, les destructions, les restrictions, les confiscations, l’éducation interdite… sont les sujets vécus par Renia et ceux de la Shoah.
Dès le 27 juillet 1942, les habitants du ghetto qui n’avaient pas de permis de travail sont envoyés dans les camps de concentration.
Malheureusement, l’étau se resserre. Renia et les parents de Zigmunt seront assassinés le 31 juillet 1942 par la Gestapo.
Seul Zigmunt et un ami de Renia eurent ce tampon même si cela n’a pas empêché Zigmunt d’être déporté.
Zigmunt, le petit-ami de Renia a essayé de la sauver de la déportation et a contribué à son journal.
Après la fin du journal de Renia, il y a celui d’Elizabeth qui retrace ses souvenirs et comment elle a réussi à survivre, échappant ainsi à la mort. Son témoignage éclaire et est complémentaire avec le journal de sa sœur. Beaucoup de détails historiques apportent des informations intéressantes sur la Seconde Guerre mondiale en Pologne mais aussi sur ceux qu’elles ont du faire pour survivre avec des renseignements sur ceux qui ont survécu.
Le journal de Renia d’environ 700 pages a survécu grâce à son petit-ami qui l’a remis à quelqu’un avant d’être déporté. Retrouvé aux Etats-Unis, il a passé 70 ans dans le coffre-fort d’une banque tandis que le journal d’Anne Frank était mis en lumière, celui de Renia était caché aux yeux du monde jusqu’à aujourd’hui.
A priori, le texte est le même pour la version jeunesse et adulte, les seules différences étant les dossiers pédagogiques inclus dans l’édition jeunesse.
Personnellement, j’ai été très surprise de découvrir une version aussi complète et riches en informations.
Renia était une virtuose des mots et de l’écriture avec une grande lucidité pour son âge.
Il est vrai que l’année 1941 m’a parue longue à lire, Renia décrivant son quotidien, celui d’une jeune fille amoureuse de 16 ans, avec ses amours, sa jalousie…
Le journal de Renia est un témoignage puissant dans lequel on ne peut ressortir indemne et qui connaît enfin la mise en avant qu’il mérite.
Un témoignage à lire pour essayer de comprendre ce qui ne l’est pas…
Très touchée par ce livre qui a été un coup de cœur, beaucoup d’informations révélées sur la vie en Pologne durant la Seconde Guerre mondiale (qu’on ne connaît pratiquement pas), sur l’intelligence et la faculté de Renia à voir la situation, à comprendre ce qui va se passer… Ariana Spiegel, sa sœur complète l’histoire de la famille Spiegel avec sa vie à elle en tant que survivante.
La version jeunesse comporte une postface, un dossier sur les sujets de la Seconde Guerre mondiale, des repères chronologiques et un cahier de photographies.
Préface de la sœur de Renia.
Brève histoire de la vie d’Ariana Spiegel, de sa vie d’enfant-actrice qui a poussé sa mère et elle a déménager à Varsovie tandis que Renia était élevée par ses grands-parents.
C’est en janvier 1939 que Renia a commencé à tenir son journal intime tandis que la Pologne est divisée et leur famille séparée. Renia et Ariana, se retrouvent seule à la merci des Soviétiques tandis que leur mère se retrouve sous domination allemande.
A travers un journal, c’est l’histoire d’une élève de 3ème, du quotidien d’une adolescente normale entre ses copines et ses premiers amours. A ceci près que la Seconde Guerre mondiale se profile, mettant en danger la vie calme et paisible des Polonais.
Renia est déchirée par la séparation de son foyer, se sentant orpheline, privée de sa mère. La vie de Renia est parsemé de poèmes, de tristesse et de ses rêves, celui d’aller en France.
Plus qu’un journal, le témoignage puissant d’une jeune Polonaise au cœur de la Pologne en guerre.
La séparation de la Pologne, le communisme, les rafles, les déportations, le marché noir, la Pologne sous domination allemande et russe, le port du brassard avec l’étoile de David, les faux papiers, les bombes, les destructions, les restrictions, les confiscations, l’éducation interdite… sont les sujets vécus par Renia et ceux de la Shoah.
Dès le 27 juillet 1942, les habitants du ghetto qui n’avaient pas de permis de travail sont envoyés dans les camps de concentration.
Malheureusement, l’étau se resserre. Renia et les parents de Zigmunt seront assassinés le 31 juillet 1942 par la Gestapo.
Seul Zigmunt et un ami de Renia eurent ce tampon même si cela n’a pas empêché Zigmunt d’être déporté.
Zigmunt, le petit-ami de Renia a essayé de la sauver de la déportation et a contribué à son journal.
Après la fin du journal de Renia, il y a celui d’Elizabeth qui retrace ses souvenirs et comment elle a réussi à survivre, échappant ainsi à la mort. Son témoignage éclaire et est complémentaire avec le journal de sa sœur. Beaucoup de détails historiques apportent des informations intéressantes sur la Seconde Guerre mondiale en Pologne mais aussi sur ceux qu’elles ont du faire pour survivre avec des renseignements sur ceux qui ont survécu.
Le journal de Renia d’environ 700 pages a survécu grâce à son petit-ami qui l’a remis à quelqu’un avant d’être déporté. Retrouvé aux Etats-Unis, il a passé 70 ans dans le coffre-fort d’une banque tandis que le journal d’Anne Frank était mis en lumière, celui de Renia était caché aux yeux du monde jusqu’à aujourd’hui.
A priori, le texte est le même pour la version jeunesse et adulte, les seules différences étant les dossiers pédagogiques inclus dans l’édition jeunesse.
Personnellement, j’ai été très surprise de découvrir une version aussi complète et riches en informations.
Renia était une virtuose des mots et de l’écriture avec une grande lucidité pour son âge.
Il est vrai que l’année 1941 m’a parue longue à lire, Renia décrivant son quotidien, celui d’une jeune fille amoureuse de 16 ans, avec ses amours, sa jalousie…
Le journal de Renia est un témoignage puissant dans lequel on ne peut ressortir indemne et qui connaît enfin la mise en avant qu’il mérite.