Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Juxtaposer deux mondes en roman n'est jamais chose aisée. Ferdinande remplit parfaitement sa tâche en nous parlant de ceux du dehors et de ceux du dedans. Quel dedans ? celui de la ville, ses dédales, ses rues, son architecture à Escher où le promeneur ne sait plus sur quel palier danser. Quelle danse ? Celle d'Ensor, de ses personnages grimés qui grouillent dans un bal musette sans fin.