Le chien de minuit est une histoire simple mais efficace et originale, qui nous conduit dans le milieu des gangs et des hauteurs de Los Angeles. Comme toujours Brussolo excelle dans l’illustration de nos angoisses les plus primitives. Ici le thème du vertige rejoint la peur de la chute sociale. Les clochards de la rue sont vus comme de la vermine tandis que les gangs qui hantent les toits des immeubles deviennent intouchables. Mais c’est sans compter le gardien Dogstone, surnommé le Chien de minuit qui n’hésite pas à balancer les intrus du haut de son immeuble pour yuppies. Le personnage
de David, ancien prof de lettres bêtement déchu, va devoir mériter son retour à la vie sociale, sortir d’une vie qu’il se contente de rêver à défaut d’en être le maître, et pour cela il va lui falloir affronter le Chien de minuit avant de reprendre sa vie en main. Malgré un démarrage un peu lent c’est un très bon Brussolo, vertigineux et oppressant.
4/5
Le chien de minuit est une histoire simple mais efficace et originale, qui nous conduit dans le milieu des gangs et des hauteurs de Los Angeles. Comme toujours Brussolo excelle dans l’illustration de nos angoisses les plus primitives. Ici le thème du vertige rejoint la peur de la chute sociale. Les clochards de la rue sont vus comme de la vermine tandis que les gangs qui hantent les toits des immeubles deviennent intouchables. Mais c’est sans compter le gardien Dogstone, surnommé le Chien de minuit qui n’hésite pas à balancer les intrus du haut de son immeuble pour yuppies. Le personnage de David, ancien prof de lettres bêtement déchu, va devoir mériter son retour à la vie sociale, sortir d’une vie qu’il se contente de rêver à défaut d’en être le maître, et pour cela il va lui falloir affronter le Chien de minuit avant de reprendre sa vie en main. Malgré un démarrage un peu lent c’est un très bon Brussolo, vertigineux et oppressant.