Tout comme dans « Pax et le petit soldat », ce nouveau roman de Sara Pennypaker est porté par une plume élégante, poétique, et d’une grande douceur.
L’histoire, c’est celle de deux enfants qui n’ont, de par leur vécu, pas la même vision du monde., mais un même désir profond.
L’un est rêveur et peu sûr de lui, l’autre est désabusée et déterminée.
Tous deux ont une fêlure, pour des raisons différentes, mais leur rencontre, qui au début fait des étincelles, va les changer, les rapprocher, chacun puisant dans l’autre un peu de ce qu’il n’est pas en capacité
de fournir.
Ce roman force la tendresse, il est émouvant, parfois drôle, candide, il est un hymne à la différence, au droit d’être soi, à la rêverie, à la sauvegarde de la nature, à l’inventivité, à l’imagination, à l’amitié…
On en ressort souriant, serein, épaté par l’éclatante simplicité avec laquelle son auteure délivre son propos.
Cultiver sa différence pour s'ouvrir aux autres
Ware est un garçon de 11 ans qui se plaît à s'imaginer 1000 choses tout seul dans sa tête. Ses parents s'inquiètent un peu de cette solitude et souhaiteraient le voir s'ouvrir aux autres. Le garçon est cet été d'aller à l'endroit qu'il déteste le plus : le centre aéré. Quand il découvre une église abandonné juste à côté, ses vacances changent du tout au tout. Il souhaite faire de cette église son château-fort. Seulement, Jolène occupe déjà les lieux et elle n'est prête à partager son territoire que sous certaines conditions... Quand la paix de leur terrain est menacée, il ne leur reste qu'à se battre pour conserver le château des papayes. Un roman touchant sur la différence et l'amitié qui donne chaud au cœur.