Dès 2008, George Soros soulignait que la crise financière portait en germe la crise des dettes souveraines et celle de l'euro. Maintenant que nous y sommes, la question devient : peut-on ramener les marchés à la raison pour écarter le spectre d'une Grande Dépression ? Tel est le fil conducteur des analyses développées dans ces pages. "Il existe des similitudes entre la crise actuelle de l'euro et la crise des subprimes qui a conduit au krach de 2008 : la crise de l'euro, hélas, est infiniment plus compliquée à résoudre, car elle exige un processus politique.
En l'absence d'une volonté politique commune et d'une véritable autorité monétaire européenne, la solution à la crise de l'euro n'existe pas".