Marseille, 1940. Jeanne n'a que 10 ans et elle est seule dans la ville. Blanche, sa mère, vient d'être prise dans une rafle avec Thomas, un ami de la famille. Terrorisée, Jeanne peine à retrouver l'hôtel où elle vit avec Blanche depuis quelques jours. Quand enfin elle peut se réfugier dans la chambre sordide avec la peur et la solitude pour seules compagnies, Jeanne remonte le fil de ses souvenirs : les vacances chez Paul, son grand-père, dans la Villa des hauteurs de Sanary, la première fois qu'elle a rencontré Thomas, les instants de bonheur, les inquiétudes et les chagrins. Trop
jeune pour tout comprendre de cette période mouvementée, Jeanne se plonge dans le cahier que Blanche a laissé là et y découvre d'autres étés à la Villa, quand Blanche n'était encore qu'une enfant, quand Thomas était un jeune écrivain allemand, libre, presqu'insouciant, avant que l'Histoire ne le broie et qu'il paie très cher son opposition au régime nazi.
C'est l'histoire d'une passion enfantine qui ne s'éteint pas avec le temps et devient un sentiment puissant sourd à tout ce qui n'est pas cet amour. Blanche, enfant admirative de l'ami de ses parents, se transforme au fil des années en une femme amoureuse et prête à tout pour l'homme qu'elle aime, oublieuse de tout le reste, même de sa fille. C'est aussi l'histoire d'une amitié, celle de Paul et de sa femme pour un jeune homme rencontré en Italie, une amitié qui se renforcera au fil du temps et qui touchera aussi Jeanne, très attachée à Thomas. Et puis, c'est l'histoire de Thomas, un jeune homme joyeux, amoureux de Berlin, et qui ne peut se résoudre à accepter la montée du nazisme dans son pays. Ecrivain contestataire, il est envoyé dans un camp puis exilé. Torturé, blessé dans sa chair, brisé par la mort de son meilleur ami, désormais apatride, il trouve refuge en France auprès de ses amis et s'abrutit dans le travail physique pour oublier le camp, la mort, les pertes.
C'est une histoire d'autant plus touchante qu'elle est racontée par Jeanne, avec sa naïveté, ses incompréhensions. Mais cela n'enlève rien à la puissance du récit qui, à travers le destin tragique de Thomas, nous ouvre les yeux sur le sort des résistants allemands, broyés, chassés, quand ils n'étaient pas tués.
Une facette de la deuxième guerre mondiale à découvrir, un roman bouleversant à ne pas rater.
Les ravages de la guerre
Marseille, 1940. Jeanne n'a que 10 ans et elle est seule dans la ville. Blanche, sa mère, vient d'être prise dans une rafle avec Thomas, un ami de la famille. Terrorisée, Jeanne peine à retrouver l'hôtel où elle vit avec Blanche depuis quelques jours. Quand enfin elle peut se réfugier dans la chambre sordide avec la peur et la solitude pour seules compagnies, Jeanne remonte le fil de ses souvenirs : les vacances chez Paul, son grand-père, dans la Villa des hauteurs de Sanary, la première fois qu'elle a rencontré Thomas, les instants de bonheur, les inquiétudes et les chagrins. Trop jeune pour tout comprendre de cette période mouvementée, Jeanne se plonge dans le cahier que Blanche a laissé là et y découvre d'autres étés à la Villa, quand Blanche n'était encore qu'une enfant, quand Thomas était un jeune écrivain allemand, libre, presqu'insouciant, avant que l'Histoire ne le broie et qu'il paie très cher son opposition au régime nazi.
C'est l'histoire d'une passion enfantine qui ne s'éteint pas avec le temps et devient un sentiment puissant sourd à tout ce qui n'est pas cet amour. Blanche, enfant admirative de l'ami de ses parents, se transforme au fil des années en une femme amoureuse et prête à tout pour l'homme qu'elle aime, oublieuse de tout le reste, même de sa fille. C'est aussi l'histoire d'une amitié, celle de Paul et de sa femme pour un jeune homme rencontré en Italie, une amitié qui se renforcera au fil du temps et qui touchera aussi Jeanne, très attachée à Thomas. Et puis, c'est l'histoire de Thomas, un jeune homme joyeux, amoureux de Berlin, et qui ne peut se résoudre à accepter la montée du nazisme dans son pays. Ecrivain contestataire, il est envoyé dans un camp puis exilé. Torturé, blessé dans sa chair, brisé par la mort de son meilleur ami, désormais apatride, il trouve refuge en France auprès de ses amis et s'abrutit dans le travail physique pour oublier le camp, la mort, les pertes.
C'est une histoire d'autant plus touchante qu'elle est racontée par Jeanne, avec sa naïveté, ses incompréhensions. Mais cela n'enlève rien à la puissance du récit qui, à travers le destin tragique de Thomas, nous ouvre les yeux sur le sort des résistants allemands, broyés, chassés, quand ils n'étaient pas tués.
Une facette de la deuxième guerre mondiale à découvrir, un roman bouleversant à ne pas rater.