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Chicago, 1893. Une foule immense afflue des quatre coins des Etats-Unis pour admirer l'Exposition universelle. Ses architectes, qui voulaient créer une cité de rêve, la surnommèrent la Ville Blanche. Profitant des travaux liés à cette grandiose installation, G. Gordon Gregg a fait construire une demeure imposante, sorte de château gothique destiné à héberger le visiteur de passage. A y regarder de plus près, c'est une tout autre affaire.
Chambres sans fenêtres, escaliers dérobés, trappes secrètes... Gregg est un homme magnétique, et lorsque plusieurs femmes qu'il a séduites disparaissent, on imagine une arnaque à l'assurance. Mais Crystal, jeune journaliste exaltée et intrépide, soupçonne de son côté un dessein plus diabolique...
Un thriller prévisible et une écriture froide...
"Le Boucher de Chicago" de Robert Bloch n'égalera sans doute jamais le célèbre "Psychose" qui a fait passer cet Américain à la postérité. Malgré une excellente idée de départ, la patte littéraire de l'auteur est aussi froide que le tueur en série dont il décide de raconter l'histoire vraie. Une sorte de Christian Grey dont le charisme sert à appâter de jeunes secrétaires innocentes, qu'il se fait un plaisir de découper en morceaux dans les entrailles de son hideuse maison-labyrinthe ! Impossible pour le lecteur, de comprendre de telles motivations, perdu dans les couloirs de son manoir, autant que dans cette surréaliste Exposition universelle de 1893 ! Quelques rares moments de suspense et d'angoisse font haleter et halluciner le lecteur, mais les choses s'arrêtent là. Un dénouement sans surprise, l'ensemble étant simplement égayé par la figure féminine de Crystal, cette journaliste bien décidée à démasquer ce faux prince charmant...