Laissées pour mortes - Le lynchage des femmes de Hassi Messaoud - Occasion - Grand Format

Prix littéraire nouveaux droits de l'Homme
Note moyenne 
Le 13 juillet 2001, à Hassi Messaoud en Algérie, près d'une centaine de femmes sont torturées et violées par les hommes de la ville. Base pétrolifère... Lire la suite
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Résumé

Le 13 juillet 2001, à Hassi Messaoud en Algérie, près d'une centaine de femmes sont torturées et violées par les hommes de la ville. Base pétrolifère située au sud de l'Algérie, Hassi Messaoud attire une population très précaire, à la recherche de moyens de subsistance, dont de nombreuses femmes, seules, divorcées avec ou sans enfants qui s'y installent dans les années 90. Le travail y est en abondance.
Vivant en marge du reste des habitants de la région, les récentes arrivantes s'acclimatent peu à peu, tissent une solidarité entre elles et vivent en toute autonomie. Elles sont rapidement mal vues et harcelées dans la rue. Des remarques, des insultes, puis un soir, l'appel à l'expédition punitive par l'imam met le feu aux poudres. Galvanisés par ce discours rageur, 300 à 500 hommes s'empressent de punir les "fornicatrices" ainsi désignées.
Ratissés méthodiquement, plusieurs quartiers des femmes sont saccagés. Les exactions durent la nuit entière. Au lendemain, les faits sont relatés par la presse. Un quotidien largement diffusé dans le pays, El Khabar, les présentent comme des prostituées. Méprisées par les habitants et reniées par leurs familles, les victimes se résignent à oublier ce cauchemar. Sauf deux d'entre elles qui s'y refusent et vont jusqu'au bout de tous les procès.
Elles s'appellent Fatiha et Rahmouna. De leur naissance à celle de leurs enfants, en passant par leurs mariages et leurs divorces, elles relatent une vie de souffrances. Qu'il s'agisse du père, du mari ou du frère, la misogynie est de mise. Ce courageux témoignage est un pas de plus pour l'amélioration de la condition des femmes dans le monde.

Caractéristiques

  • Date de parution
    11/02/2010
  • Editeur
  • ISBN
    978-2-35341-084-2
  • EAN
    9782353410842
  • Format
    Grand Format
  • Présentation
    Broché
  • Nb. de pages
    253 pages
  • Poids
    0.315 Kg
  • Dimensions
    14,1 cm × 20,5 cm × 2,0 cm

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À propos des auteurs

Nadia Kaci vit en France depuis 1993. Elle a travaillé avec Bertrand Tavernier. Ca commence aujourd'hui, 1998, Prix du Jury du Festival de Berlin 1999 – et Nadir Moknèche – Viva Ladjérie 2004, Délice Paloma 2007. Elle s'est consacrée également au théâtre ?"Femmes en quête de terres", pièce qu'elle a écrite et jouée. Elle a dénoncé le code de la famille algérien voté en 1984 par l'Assemblée et remanié entre 2002 et 2005 sous l'impulsion des luttes acharnées de la part des mouvements féministes et des démocrates, et d'une campagne médiatique menée par le Collectif 20 ans barakat (20 ans ça suffit), dont elle était la marraine.
Aujourd'hui, elle conclut : "Ce code instituait la supériorité des hommes sur les femmes, légalisait l'injustice et, en précarisant les femmes et leurs enfants, fragilisait la société tout entière. Ce code qui place officiellement les femmes à la disposition et sous le contrôle des hommes est, pour moi, un des facteurs qui a rendu possible le lynchage des femmes de Hassi Messaoud en 2001. Le deuxième facteur (...) est l'enlèvement de plusieurs milliers de femmes par les groupes armés intégristes dans les maquis.
Elles y furent violées, torturées soumises à l'esclavage. Beaucoup d'entres elles ont été assassinées ou ont disparu dans la nature. Les bourreaux qu'on appelle aujourd'hui des repentis sans pour autant qu'ils se soient repenti de quoi que ce soit, eux, n'ont jamais ­ou très peu ­été inquiétés."

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