"La vie est facile, ne t'inquiète pas", dernier roman de Agnès Martin-Lugand, est la suite du best-seller surprise "Les gens heureux lisent et boivent du café".
S'il est parfaitement possible de lire les deux tomes indépendamment, je pense qu'il vaut tout de même lire les deux romans dans l'ordre afin de bien connaitre les personnages, leurs liens etc...
Diane est donc de retour à Paris et a fini par racheter son café à ses parents pour aller de l'avant. Elle travaille toujours avec son meilleur ami homosexuel Felix (toujours aussi extraverti et foufou) qui joue le rôle d'entremetteur
pour que Diane retrouve un homme. C'est un fiasco (un ou deux fou rires dans ces compte-rendu de rencontre) jusqu'à ... la nouvelle rencontre! Celle d'un homme idéal, tendre et attentionné, simple, gagnant bien sa vie et lui laissant le temps. Avec Olivier, Diane semble enfin retrouver le sourire, être apaisée, sûre d'elle et allait de l'avant. C'est sans compter le retour de l'Irlande...
Si le début est "prometteur", on ne peut pas en dire autant malheureusement de la suite. Si j'ai été généreux avec l'auteur jusqu'à présent en notant "correctement" ces précédents ouvrages, je suis plus sévère cette fois.
Certes le livre se lit vite et très facilement. On ne peut pas dire que c'est une lecture désagréable. Elle conviendra parfaitement dans les transports ou une lecture estivale tellement elle est simple.
Mais comme dans le premier roman, on retrouve une ode à la cigarette et à la beuverie... ce que je n'ai pas apprécié.
A l'inverse du premier roman, les passages irlandais ne sont pas aussi authentiques ni émouvants. C'est plus "patho", plus artificiel et surtout beaucoup plus prévisible.
Et c'est bien ce dernier argument qui est mon principal reproche à cette suite: trop facile, trop cousu de fil blanc, trop plat, trop lisse!
Déjà en lisant la 4ème de couverture on se doute de ce qu'il va se passer. il faut toujours laisser une chance à l'auteur certes mais la malheureusement, c'est un échec.
On sait quasi systématiquement ce qu'il va se passer au fur et à mesure que l'on avance dans le livre. On tombe dans des énormes clichés sans aucune subtilité d'écriture...
Et la fin, l'épilogue, suffit "presque" pour comprendre le livre! Quand lire 5 pages environ résume l'intégralité du livre, c'est assez navrant.
A l'arrivée, je suis déçu de cette suite. Si l'écriture est fluide et rend la lecture agréable, le contenu est trop téléphoné et vite lassant.
2/5
Vie pas si facile
Diane la trentaine revient en France après une année passée en Irlande. Elle reprend un café littéraire avec son ami de longue date Félix. Elle tente de se remettre également du double deuil qu'elle a vécu des années auparavant de son mari et sa fille. Sa vie reprend son cours, elle rencontre quelqu'un, jusqu'à ce que Judith devenue sa sœur irlandaise de cœur la ramène en Irlande. Diane est alors tiraillée entre cette vie vécue durant une année et celle qu'elle est en train de se construire à Paris. Un beau roman.