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Issue d'une lignée de sages-femmes, Dýja est à son tour « mère de la lumière ». Avec elle, on découvre l’œuvre de sa tante Fífa qui, elle-même, a poursuivi l’oeuvre de l’arrière-grand-mère : recueillir les récits, pensées et témoignages des sages-femmes qui parcouraient la lande dans le blizzard et la nuit noire. Décidément, l'être humain est l'animal le plus vulnérable de la Terre, le fil ténu qui relie à la vie aussi fragile qu'une aurore boréale.
Ce roman où il est question de vie, de mort et de tempêtes, explore avec grâce les troublantes drôleries de l'inconstance humaine.
Philosophique et sibyllin
Malgré la tendresse poétique de certains passages, La vérité sur la lumière reste froid, à la fois très succinct sur certains sujets et presque encyclopédique sur d'autres. Notre humanité et ses failles constituent le cœur de l’œuvre qui s'éloigne du genre romanesque pour s'approcher de la philosophie – simples éclats de vie finalement décousus, constellés, parfois traversés par un rayon de soleil trop rare qui jette alors une lumière opaque sur ce livre sibyllin à de nombreux égards (plus de détails : https://pamolico.wordpress.com/2021/10/10/la-verite-sur-la-lumiere-audur-ava-olafsdottir/)