Lors de partenariat, j'ai tendance à me laisser porter vers des romans que je ne lirais pas de moi-même, histoire d'élargir mes horizons et de sortir des sentiers battus, prête à être surprise. Certaines fois, je le suis, et plutôt heureuse de voir mes a priori tomber. D'autres fois, comme ici, je m'ennuie.
Ne tenez pas compte du titre, car de vengeance, il n'est guère question. Sally vient d'être larguée après 5 années d'une liaison clandestine. Clive a décidé de mettre fin à leur histoire, sans crier gare, pour retourner soit disant auprès de celle qui est sa femme depuis plus
de 25 ans. Sa fille est d'ailleurs enceinte. La famille s'agrandit et il veut retourner sur des bases fiables et solides. Enfin, c'est ce qu'il dit à Sally en ce Vendredi Fatidique qui va voir sa vie basculer totalement. A partir de ce jour, elle va vivre une véritable descente en enfer.
Sur les conseils de la psy qui la suit, elle va tenir un journal. C'est ce que le lecteur tient entre les mains. Du coup, il faut lire de nombreux passages d'auto-analyse. Au début, Sally manie plutôt avec finesse l'humour noir et la dérision. Parce que Clive lui a dit pendant ces 5 années qu'il l'aimait et que jamais il ne lui ferait du mal, elle refuse de croire que celui-ci puisse réellement vouloir qu'elle sorte de sa vie. Mais bien vite, les piques de Sally et ces atermoiements sont redondants. Elle tourne en boucle. Cela rend fort bien sa détresse, sa dépression, sa vie qui tombe en lambeaux autour d'elle sans qu'elle puisse y faire quoi que ce soit, prisonnière d'un carcan qui l'empêche de respirer, de prendre du recul et d'analyser sereinement la situation. Sauf que, bien sûr, le lecteur a rapidement l'impression de relire plusieurs fois les mêmes choses et a envie qu'un élément vienne casser cette routine maladive et destructive. Que Sally agisse, dans un sens ou dans l'autre, qu'elle franchisse le pas, basculant définitivement dans la folie ou dans la voie de la guérison.
La fin du roman, du coup, apparaît un peu facile. Car même si Sally va perdre énormément, elle trouvera le moyen de se reconstruire, tant bien que mal. Et ce sans avoir réellement pris la décision d'agir.
Un roman qui a des aspects intéressants mais qui a failli me perdre plus d'une fois, avec un personnage principal auquel je n'ai pas pu m'attacher.
http://nourrituresentoutgenre.blogspot.fr/2013/07/la-vengeance-dune-maitresse-tamar-cohen.html
La vengeance d'une maîtresse
Lors de partenariat, j'ai tendance à me laisser porter vers des romans que je ne lirais pas de moi-même, histoire d'élargir mes horizons et de sortir des sentiers battus, prête à être surprise. Certaines fois, je le suis, et plutôt heureuse de voir mes a priori tomber. D'autres fois, comme ici, je m'ennuie.
Ne tenez pas compte du titre, car de vengeance, il n'est guère question. Sally vient d'être larguée après 5 années d'une liaison clandestine. Clive a décidé de mettre fin à leur histoire, sans crier gare, pour retourner soit disant auprès de celle qui est sa femme depuis plus de 25 ans. Sa fille est d'ailleurs enceinte. La famille s'agrandit et il veut retourner sur des bases fiables et solides. Enfin, c'est ce qu'il dit à Sally en ce Vendredi Fatidique qui va voir sa vie basculer totalement. A partir de ce jour, elle va vivre une véritable descente en enfer.
Sur les conseils de la psy qui la suit, elle va tenir un journal. C'est ce que le lecteur tient entre les mains. Du coup, il faut lire de nombreux passages d'auto-analyse. Au début, Sally manie plutôt avec finesse l'humour noir et la dérision. Parce que Clive lui a dit pendant ces 5 années qu'il l'aimait et que jamais il ne lui ferait du mal, elle refuse de croire que celui-ci puisse réellement vouloir qu'elle sorte de sa vie. Mais bien vite, les piques de Sally et ces atermoiements sont redondants. Elle tourne en boucle. Cela rend fort bien sa détresse, sa dépression, sa vie qui tombe en lambeaux autour d'elle sans qu'elle puisse y faire quoi que ce soit, prisonnière d'un carcan qui l'empêche de respirer, de prendre du recul et d'analyser sereinement la situation. Sauf que, bien sûr, le lecteur a rapidement l'impression de relire plusieurs fois les mêmes choses et a envie qu'un élément vienne casser cette routine maladive et destructive. Que Sally agisse, dans un sens ou dans l'autre, qu'elle franchisse le pas, basculant définitivement dans la folie ou dans la voie de la guérison.
La fin du roman, du coup, apparaît un peu facile. Car même si Sally va perdre énormément, elle trouvera le moyen de se reconstruire, tant bien que mal. Et ce sans avoir réellement pris la décision d'agir.
Un roman qui a des aspects intéressants mais qui a failli me perdre plus d'une fois, avec un personnage principal auquel je n'ai pas pu m'attacher.
http://nourrituresentoutgenre.blogspot.fr/2013/07/la-vengeance-dune-maitresse-tamar-cohen.html