Nous devrons plutôt parler de deux promesses : celle, explicite d’une mère à son fils, et la seconde, sous entendue d’un fils à sa mère.
Le jeune Romain vit avec une mère fantasque, originale, qui voue à son fils un amour incommensurable. Ils forment un couple unique. Cette mère désire pour son fils ce qu’il y a de meilleur. Elle imagine pour lui tous les destins possibles, tous les talents possibles.
L’amour de cette mère pour son fils, est à la fois admirable par sa pureté et son aspect inconditionnel…mais aussi terrifiant, tant il apparait comme excessif, et qu’on
le devine pénalisant pour une vie d’homme normale.
La première partie, est plus axée sur les souvenirs d’enfance de Romain, et la promesse d’une vie d’exception qui lui est faite ; alors que la seconde intéresse les souvenir de guère du jeune homme réalisant lui aussi cette promesse puisqu’il est devenu, en quelque sorte, un héros.
Si les souvenirs d’enfance m’ont davantage tenue que le reste, la fin est particulièrement belle. Elle est la démonstration suprême de cet amour maternel qui doit perdurer au-delà de la mort.
Le style en lui-même m’a souvent agacée ; ce n’est pas la modestie qui domine dans cet ouvrage, et cela finit par lasser à la longue.
Promesses tenues
Dans ce récit Romain Gary nous raconte son enfance, son adolescence et l'age d'homme, les espoirs démesurés que sa mère a placés en lui, leur relation pleine d'amour. Il distille tout l'humour et tout l'humanisme de ce grand homme, valeureux pilote pendant la deuxième guerre mondiale et devenu diplomate. Un grand texte.