Une fois n'est pas coutume, le nouveau roman d'Olivier Norek n'est pas un polar mais un roman historique dont le sujet est un événement peu connu de la Seconde Guerre Mondiale, l'invasion de la Finlande par l'Union soviétique.
Il s'intéresse notamment à un jeune paysan, Simo, qui va devenir le sniper le plus dangereux de l'armée finlandaise, à tel point que les soldats russes le surnommeront la « Mort blanche ».
Basé sur une solide documentation, Les guerriers de l'hiver est la nouvelle pépite de l'excellent Olivier Norek.
A Lyon -le bagne de la peinture selon Baudelaire-, si l'on peint des fleurs, l'on est dessinateur de Fabrique ou fleuriste. Si l'on plante son chevalet...
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A Lyon -le bagne de la peinture selon Baudelaire-, si l'on peint des fleurs, l'on est dessinateur de Fabrique ou fleuriste. Si l'on plante son chevalet en pleine ville, on s'appelle Grobon, et, devant un étang, Ravier. Si l'on représente des saints en procession, l'on est Hippolyte Flandrin ou même Puvis de Chavannes. Si l'on investit les murailles du Panthéon en y représentant le destin de l'humanité, on se nomme Chenavard. Si l'on représente le Bien et le Mal, on est Orsel. Si l'on raconte en trente-quatre tableaux le Poème de l'âme, l'on porte le nom de Janmot. Cependant, on aime glisser d'un genre à l'autre. Enchaîné dans les entrelacs du dessin de Fabrique, comme l'écrit Alexandre Dumas, Simon Saint-Jean fausse compagnie à son patron pour peindre un bouquet. Devant les fleurettes pour la soierie, Appian sent naître une vocation de paysagiste vagabond. Berjon passe du dessinateur au fleuriste, du fleuriste au miniature pour devenir poète de la vie végétale.
Elisabeth Hardouin-Fugier et Etienne Grafe, universitaires et historiens d'art, ont à leur actif une vingtaine de publications communes, en particulier une série de catalogues d'exposition au Musée des Beaux-Arts de Lyon. Leurs ouvrages sur l'art lyonnais ont été édités en France, en Grande-Bretagne et au Japon. Il sont aussi les auteurs de French Flower Painters (1989) et des Peintres de fleurs en France de Redouté à Redon (1992), aux Editions de l'Amateur. Elisabeth Hardouin-Fugier a publié, entre autres, le Poème de l'âme par fanmot, à Lyon en 1977, puis en Allemagne, avec W. Drost, en 1994, ainsi que Voir, revoir Fourvière (1988). Elle a collaboré à Paramentica (B. Berthod, 1982) et dirigé le Dictionnaire historique des Etoffes (1994) aux Editions de l'Amateur.