Je ne déteste pas les romans chorals, et j'apprécie les changements de point de vue. Mais dans ce roman-ci, c'est trop. Je serai même tentée de le qualifié de "roman à tiroirs", mais avec trop de tiroirs pour une si petite commode.
Je me suis perdue dans la ville de Pluto, dans les histoires imbriquées dans les récits, dans l'imaginaire de Louise Erdrich.
Je ne fus guère étonnée, par ailleurs, de découvrir que certains des passages de son roman étaient parus dans des revues. Pourquoi, dans ce cas-là, ne pas publier un recueil de nouvelles ?...
Je préfère rester sur le
bon souvenir de "Ce qui a dévoré nos coeurs". A vouloir trop en faire...
L'image que je retiendrai :
Celle des mots ojibwe qui parsèment les récits, et dont je n'ai pas compris un traitre mot.
Le rêve américain n'est pas pour tout le monde
Un roman qui donne effectivement l'impression d'être un recueil de nouvelles mais les liens familiaux et le croisement des personnages font le liant entre chacune des parties.
Somme toute un beau roman sur les amérindiens, à hauteur d'hommes.