En tant qu’amérindienne, Louise Erdrich met toujours son talent d’auteur au service de la défense du peuple indien. Dans Le silence du vent, elle témoigne du grand nombre de viols de femmes indiennes par des blancs, crimes impunis à cause du flou entre les lois américaines et les territoires indiens.
C’est un jeune adolescent de treize ans, Joe, qui va être confronté à ce drame familial suite au viol de sa mère et à l’ impuissance de son père, pourtant juge, à faire appliquer la justice.
J’ai retrouvé ici la naïveté de l’enfance face à une justice partiale comme dans l’execellent roman d’Harper Lee, Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur.
Mais si l’intrigue repose sur un thème fort ce qui est une motivation suffisante pour avoir envie de lire ce roman, l’auteur nous envoûte en plus avec les légendes indiennes, l’humour du grand-père Mooshum et de la vieille mémé coquine Ignatia, et enrichit ainsi l’enquête sur le viol de la mère avec l’éveil de quatre adolescents (Joe et ses trois amis).
Nous suivons avec plaisir les découvertes de ces enfants, avec des récits assez truculents comme la colère du prêtre suite à la confession de Cappy, le strip-tease de Sonja pour l’anniversaire de Mooshum, les premiers essais avec l’alcool ou les filles.
Le roman est ainsi un brillant équilibre entre les choses graves et plus légères avec bien évidemment le talent littéraire de Louise Erdrich
En tant qu’amérindienne, Louise Erdrich met toujours son talent d’auteur au service de la défense du peuple indien. Dans Le silence du vent, elle témoigne du grand nombre de viols de femmes indiennes par des blancs, crimes impunis à cause du flou entre les lois américaines et les territoires indiens.
C’est un jeune adolescent de treize ans, Joe, qui va être confronté à ce drame familial suite au viol de sa mère et à l’ impuissance de son père, pourtant juge, à faire appliquer la justice.
J’ai retrouvé ici la naïveté de l’enfance face à une justice partiale comme dans l’execellent roman d’Harper Lee, Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur.
Mais si l’intrigue repose sur un thème fort ce qui est une motivation suffisante pour avoir envie de lire ce roman, l’auteur nous envoûte en plus avec les légendes indiennes, l’humour du grand-père Mooshum et de la vieille mémé coquine Ignatia, et enrichit ainsi l’enquête sur le viol de la mère avec l’éveil de quatre adolescents (Joe et ses trois amis).
Nous suivons avec plaisir les découvertes de ces enfants, avec des récits assez truculents comme la colère du prêtre suite à la confession de Cappy, le strip-tease de Sonja pour l’anniversaire de Mooshum, les premiers essais avec l’alcool ou les filles.
Le roman est ainsi un brillant équilibre entre les choses graves et plus légères avec bien évidemment le talent littéraire de Louise Erdrich