La Grande peur dans la montagne

Par : Charles-Ferdinand Ramuz

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  • Nombre de pages185
  • PrésentationBroché
  • FormatPoche
  • Poids0.105 kg
  • Dimensions11,1 cm × 16,5 cm × 1,4 cm
  • ISBN2-253-01096-0
  • EAN9782253010968
  • Date de parution17/11/2000
  • CollectionLe Livre de Poche
  • ÉditeurLGF/Livre de Poche

Résumé

Sasseneire est un pâturage de haute montagne que les gens du village délaissent depuis vingt ans à cause d'une histoire pas très claire dont tremblent encore les vieux. Mais faut-il perdre tant de bonne herbe par crainte d'un prétendu mauvais sort alors que la commune est pauvre ? Le clan des jeunes finit par l'emporter : en été, le troupeau monte à l'alpage, à 2 300 mètres d'altitude, sous la garde du maître fromager, son neveu, quatre hommes et un jeune garçon. Très vite le site, les propos du vieux Barthélemy, créent un climat de crainte et de superstition. Puis la " maladie " ravage le bétail. Mis en quarantaine, les hommes de l'alpage sont prisonniers au pied du glacier menaçant. Tout alors bascule. C'est la grande peur dont Ramuz fait le récit dans cette forte et célèbre chronique montagnarde.
Sasseneire est un pâturage de haute montagne que les gens du village délaissent depuis vingt ans à cause d'une histoire pas très claire dont tremblent encore les vieux. Mais faut-il perdre tant de bonne herbe par crainte d'un prétendu mauvais sort alors que la commune est pauvre ? Le clan des jeunes finit par l'emporter : en été, le troupeau monte à l'alpage, à 2 300 mètres d'altitude, sous la garde du maître fromager, son neveu, quatre hommes et un jeune garçon. Très vite le site, les propos du vieux Barthélemy, créent un climat de crainte et de superstition. Puis la " maladie " ravage le bétail. Mis en quarantaine, les hommes de l'alpage sont prisonniers au pied du glacier menaçant. Tout alors bascule. C'est la grande peur dont Ramuz fait le récit dans cette forte et célèbre chronique montagnarde.

Avis des lecteurs
Commentaires laissés par nos lecteurs

4/5
sur 3 notes dont 1 avis lecteur
Un classique dont il faut se régaler
Cela fait vingt ans, depuis une sombre et mystérieuse histoire dont les témoins refusent de parler, que plus personne ne monte à l’alpage maudit de Sasseneire, à 2300 mètres d’altitude et quatre heures de marche au-dessus du village. Pourtant, l’on manque de pâturages pour vivre convenablement. Alors, malgré les peurs et les avertissements des anciens, le maire réussit à rallier les plus jeunes à son projet d’emmener quelques vaches là-haut, à la prochaine estive. En juin, ils sont sept, six hommes et un jeune garçon, à s’installer pour l’été dans le chalet de Sasseneire, pour s’occuper du troupeau. Le climat, pollué par les superstitions, est déjà à l’inquiétude. Il vire à une franche peur, lorsque la maladie se met à ravager le troupeau, semblant prouver la vieille malédiction, et coinçant le petit groupe en quarantaine, à la merci des diableries qu’abritent ce coin de montagne. L’histoire est admirablement contée. Et c’est suspendu à ses mots que le lecteur se retrouve immergé dans le monde paysan et les montagnes du canton de Vaud, en Suisse, au début du siècle dernier. L’atmosphère restituée avec soin est prégnante, les personnages finement observés et criants de vérité, tandis que le style narratif, emprunté avec naturel aux protagonistes, restitue au plus près mentalités et réactions, dans une évocation des plus vivantes. Le sentiment d’une menace, d’autant plus troublante qu’impalpable, imprègne le texte dès son incipit, et c’est avec la certitude d’un drame à venir que l’on avance avec angoisse dans ce récit habilement tendu jusqu’à son dénouement. Au travers de cette narration, que l’on imagine sans peine faire trembler son auditoire dans la lumière dansante du feu à la veillée, Ramuz nous conte les peurs anciennes des hommes dans une nature aussi grandiose qu’écrasante, les croyances et les superstitions nées de l’ignorance et de l’impuissance, l’irrationalité des comportements face à la mort, au danger et à l’inconnu. La montagne, avec ses beautés et ses traîtrises, est la grande prêtresse de cette histoire dont elle a le dernier mot, semblant se gausser des petitesses humaines et jouer à plaisir avec les nerfs de ses habitants. La puissance d’évocation de la nature, la justesse d’observation des personnages du cru, et la singularité de la langue, travaillée pour restituer l’essence du pays vaudois, font de ce roman un des plus grands classiques de Ramuz, sans doute pour ce canton suisse ce que Pagnol est à la Provence.
Cela fait vingt ans, depuis une sombre et mystérieuse histoire dont les témoins refusent de parler, que plus personne ne monte à l’alpage maudit de Sasseneire, à 2300 mètres d’altitude et quatre heures de marche au-dessus du village. Pourtant, l’on manque de pâturages pour vivre convenablement. Alors, malgré les peurs et les avertissements des anciens, le maire réussit à rallier les plus jeunes à son projet d’emmener quelques vaches là-haut, à la prochaine estive. En juin, ils sont sept, six hommes et un jeune garçon, à s’installer pour l’été dans le chalet de Sasseneire, pour s’occuper du troupeau. Le climat, pollué par les superstitions, est déjà à l’inquiétude. Il vire à une franche peur, lorsque la maladie se met à ravager le troupeau, semblant prouver la vieille malédiction, et coinçant le petit groupe en quarantaine, à la merci des diableries qu’abritent ce coin de montagne. L’histoire est admirablement contée. Et c’est suspendu à ses mots que le lecteur se retrouve immergé dans le monde paysan et les montagnes du canton de Vaud, en Suisse, au début du siècle dernier. L’atmosphère restituée avec soin est prégnante, les personnages finement observés et criants de vérité, tandis que le style narratif, emprunté avec naturel aux protagonistes, restitue au plus près mentalités et réactions, dans une évocation des plus vivantes. Le sentiment d’une menace, d’autant plus troublante qu’impalpable, imprègne le texte dès son incipit, et c’est avec la certitude d’un drame à venir que l’on avance avec angoisse dans ce récit habilement tendu jusqu’à son dénouement. Au travers de cette narration, que l’on imagine sans peine faire trembler son auditoire dans la lumière dansante du feu à la veillée, Ramuz nous conte les peurs anciennes des hommes dans une nature aussi grandiose qu’écrasante, les croyances et les superstitions nées de l’ignorance et de l’impuissance, l’irrationalité des comportements face à la mort, au danger et à l’inconnu. La montagne, avec ses beautés et ses traîtrises, est la grande prêtresse de cette histoire dont elle a le dernier mot, semblant se gausser des petitesses humaines et jouer à plaisir avec les nerfs de ses habitants. La puissance d’évocation de la nature, la justesse d’observation des personnages du cru, et la singularité de la langue, travaillée pour restituer l’essence du pays vaudois, font de ce roman un des plus grands classiques de Ramuz, sans doute pour ce canton suisse ce que Pagnol est à la Provence.
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