Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Les interrogations qui sont au cœur de ce livre tournent autour de la connaissance de Dieu et de son service, du sens de la foi monothéiste, de la place...
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Les interrogations qui sont au cœur de ce livre tournent autour de la connaissance de Dieu et de son service, du sens de la foi monothéiste, de la place de l'homme dans le monde, de la liberté humaine et de la providence divine, pour déboucher sur les commandements de la Torah. Elles constituent la trame de cet essai.
Sur cette trame qui couvre seize chapitres denses et succincts mais rigoureux et clairs grâce au génie didactique de Y. Leibovitz viennent se dessiner des motifs qui sont autant d'idées-forces articulées à une hypothèse parcourant l'ouvrage.
Hypothèse qui prend à rebours, sans la nommer, l'interprétation straussienne du Guide tout en conservant son cadre formel. Alors que, pour Leo Strauss, Maïmonide a cherché à dissimuler une vérité philosophique impossible à saisir pour la multitude n'ayant aucune formation théorique, Leibovitz prône, au contraire, que c'est une vérité religieuse qui y est celée et soustraite à la multitude qui n'a pas la force morale de se mesurer à elle.