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XXIe siècle
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MacArthur Park
Au départ, il s’agissait d’un pari : une de mes collègues de travail me jugeant snob, élitiste et méprisant pensait que j’étais incapable d’ouvrir ne serait-ce qu’une page d’un livre de Guillaume Musso.
Hop, ni une ni deux, le défi à été relevé de main de maître et je peux maintenant affirmer haut et fort ce qu’avant je ne pouvais que subodorer – car voyez-vous, c’est vraiment mal de juger un roman sans l’avoir lu bla bla prout : Non, Guillaume Musso n’est vraiment pas ma came en matière littéraire. En fait, ses ouvrages ne sont pas à proprement parler de la
littérature, et cela est écrit sans jugement de valeur et sans dédain aucun, car lui-même en convient il me semble ; en fait, ce sont plutôt des télélivres (le néologisme n’est pas de moi mais d’Eric Chevillard) parfaits pour les personnes qui réclament à leur auteur une prise en charge émotionnelle. Or manque de bol, moi ce qui me fait vibrer dans la vie, c’est la littérature. Je n’ai donc pas du tout adhéré au récit de Guillaume Musso qui enchaîne les lieux communs, les banalités et les bons sentiments.
En revanche, j’ai beaucoup ri, et rien que pour cela, j’hésite à mettre deux étoiles au roman ! Déjà grâce à la manière dont l’auteur construit son intrigue comme un vrai scénario, en découpant son simili script en différentes séquences toujours introduites par des indications de temps, de lieu et d’ambiance (exemple au début du chapitre 3 : Malibu / Soleil de début d’après-midi / Bruissement du vent dans les arbres). Mais aussi grâce au souci constant de l’auteur d’ancrer son histoire dans la réalité ; pour ce faire, il utilise des procédés assez rigolos mais terriblement creux et factices : il cite des marques (on en trouve deux ou trois tous les dix pages), il mentionne des titres des chansons, il évoque des vrais poètes, il énonce des chaînes de magasins existantes, etc.
Bon maintenant je vais attaquer un livre de Patricia Cornwell, il paraît que c’est ce qu’il se fait de mieux en matière de roman policier...
La fille de papier - Guillaume Musso
Au départ, il s’agissait d’un pari : une de mes collègues de travail me jugeant snob, élitiste et méprisant pensait que j’étais incapable d’ouvrir ne serait-ce qu’une page d’un livre de Guillaume Musso.
Hop, ni une ni deux, le défi à été relevé de main de maître et je peux maintenant affirmer haut et fort ce qu’avant je ne pouvais que subodorer – car voyez-vous, c’est vraiment mal de juger un roman sans l’avoir lu bla bla prout : Non, Guillaume Musso n’est vraiment pas ma came en matière littéraire. En fait, ses ouvrages ne sont pas à proprement parler de la littérature, et cela est écrit sans jugement de valeur et sans dédain aucun, car lui-même en convient il me semble ; en fait, ce sont plutôt des télélivres (le néologisme n’est pas de moi mais d’Eric Chevillard) parfaits pour les personnes qui réclament à leur auteur une prise en charge émotionnelle. Or manque de bol, moi ce qui me fait vibrer dans la vie, c’est la littérature. Je n’ai donc pas du tout adhéré au récit de Guillaume Musso qui enchaîne les lieux communs, les banalités et les bons sentiments.
En revanche, j’ai beaucoup ri, et rien que pour cela, j’hésite à mettre deux étoiles au roman ! Déjà grâce à la manière dont l’auteur construit son intrigue comme un vrai scénario, en découpant son simili script en différentes séquences toujours introduites par des indications de temps, de lieu et d’ambiance (exemple au début du chapitre 3 : Malibu / Soleil de début d’après-midi / Bruissement du vent dans les arbres). Mais aussi grâce au souci constant de l’auteur d’ancrer son histoire dans la réalité ; pour ce faire, il utilise des procédés assez rigolos mais terriblement creux et factices : il cite des marques (on en trouve deux ou trois tous les dix pages), il mentionne des titres des chansons, il évoque des vrais poètes, il énonce des chaînes de magasins existantes, etc.
Bon maintenant je vais attaquer un livre de Patricia Cornwell, il paraît que c’est ce qu’il se fait de mieux en matière de roman policier...