Dans ce roman, Clifford Jackman (auteur que je ne connaissais pas auparavant et que je découvrais) nous raconte l’histoire d’une « famille » de bandits : voleurs, assassins, bourreaux torturant leurs victimes…
La « famille » est composée de Quentin Ross (tueur psychopathe), les frères Empire (Charlie et Johnny, débiles mais redoutables), Fred Johnson (un ex-esclave accusé d’avoir tué son ancien maître et que la famille protège de la Justice), Lukas Shakespeare (un enfant prodige, qui cherche à protéger ses frères en éloignant la famille d’eux), Hugh Mantel (grand et
doux), Enrique (un grand mexicain), Foxglove (un suédois chauve à l’expression mauvaise) et Augustus Winter le chef de cette famille (qui est contre les règles – de manière presque pathologique, glacial et sans cœur, ayant un don pour la boucherie).
Au fil de l’histoire, on suit la constitution (pendant la guerre de Sécession), la vie et les pérégrinations du groupe souvent en mouvement mais toujours détesté partout où ils passent.
Les chapitres sont courts et rapides avec en toile de fond une ambiance de western.
On croise de nombreux personnages ce qui peut parfois nous perdre un peu et nous faire lâcher le fil.
On assiste à une alternance de scènes que l’on croirait en live et des récits décrivant rapidement certaines parties (comme pour accélérer le rythme).
Le livre est plutôt bien écrit mais j’ai eu beaucoup de mal à le terminer : je ne sais pas si c’est dû à la présence de nombreux personnages qui m’a un peu perdue dans le fil et le déroulement de l’histoire ou à la chronologie non linéaire des chapitres (les différents événements ne se passent pas dans l’ordre chronologique des faits).
Cependant il peut plaire aux fans de polars historiques ayant une préférence pour le western et les Etats-Unis car l’ambiance Western avec son shérif et ses bandits est très bien réalisée par l’auteur.
Les tuniques noires
Durant la guerre de Sécession, et après, la chevauchée sanglante d'une bande de mercenaires et de hors-la-loi, dirigée par le terrifiant Augustus Winter.
C'est un western, et c'est de plus en plus rare en littérature et nous, Français, sommes particulièrement ignorants de cette période de l'Histoire américaine: non, la guerre de Sécession ce n'était pas que les gentils Nordistes face aux méchants Confédérés.
Le personnage d"Augustus Winter, froid, méthodique dans sa folie meurtrière, sans aucune compassion, vous hantera longtemps.
Alexandre