« Oscar est mort, parce que je l'ai regardé mourir. »
Une première phrase comme on en fait peu. De celles qui marquent les esprits, et qui contiennent tout un roman.
Léonard, adolescent paumé, trimbale son corps trop gauche à chaque coin du camping où sa famille l'a traîné. Mal à l'aise avec ses dix-sept ans, perdu dans les injonctions qu'on lui lance : danse ! drague ! fume ! baise !, il est cet étranger à son propre bercail, à sa propre portée.
Un soir de chaud, il sort de sa tente et trouve Oscar, mec de son âge, le cou piégé entre les cordes d'une balançoire. Suicide
? Qu'importe, il le regarde s'étouffer, et ne bouge pas : il l'a tué...
Un premier roman spectaculaire sur le mal-être adolescent, sur ses nausées, sur ses montagnes, ses ricochets. Un plongeon vers l'arrière qui ne laisse pas intact : il y a un avant, et puis un juste après...
La chaleur de la folie.
Au cours d'une promenade nocturne, Léonard, 17 ans, assiste à la mort d'un garçon de son âge, étranglé sur une balançoire d'une air de jeu du camping. Paniqué, il l'enterre sur la plage. Le lendemain, errant dans le camping, il est terrorisé à l'idée qu'on le découvre.
Un premier roman puissant, sensible sur le mal-être adolescent. Un retour aux sources malaisant dans un camping où tout peut arriver.