Le roman de science-fiction a toujours été un outils formidable permettant de faire une critique politique ou sociale de notre monde actuel, quelque soit le thème abordé ; ici l'auteur utilise une figure très à la mode en ce moment : le zombie.
Et si ce dernier reste une menace, l'auteur transgresse complètement les canons habituels du genre, en amenant une interrogation philosophique plutôt classique : qu'est-ce qui fait de nous des êtres humains ? Ou plutôt comment se définir quand on est un être et un néant en même temps ? Une chose morte qui persiste à exister et à penser
? Et si l'auteur aborde le thème de la discrimination, c'est avant tout des métamorphoses du corps dont il est question ici, avec les progrès actuel de la médecine, l'artificiel vient de plus en plus supporter le prolongement de la vie humaine, jusqu'à quel point l'humanité se prolonge t'elle dans ce cas ? Dark Vador est-il encore un être humain ou plus proche de l'androïde ?
Le personnage principal est un zombie, il est le narrateur du roman, recueilli par des humains, une mère et ses trois filles, alors qu'il est encore bébé, Stony est complétement à part parmi les siens puisqu'on va le voir grandir, devenir ado puis adulte.
L'originalité du roman étant de proposer le point de vue des zombies et leurs propres réflexions sur leur nature, faisant d'eux des êtres conscients et non plus simplement des monstres, des morts revenants à la vie et dont l'errance dévoratrice vise la destruction totale de leurs opposants humains. le côté survie, inhérent au genre, est ici complétement décalé, les zombies ont été éradiqué après une première épidémie en 1968, et ceux qui ont échapper au massacre ont recréer une société clandestine, menacée en permanence. Et cette contre-société a une dynamique propre dont le moteur tourne essentiellement autour d'une politique de la morsure.
Un roman très original qui apporte un peu de fraîcheur en transcendant un genre un peu trop rebattue à force de recycler éternellement l'oeuvre de Romero. Habilement écrit, le livre rend hommage la littérature horrifique tout en restant un roman d'apprentissage.
Raising Stony Mayhall
Le roman de science-fiction a toujours été un outils formidable permettant de faire une critique politique ou sociale de notre monde actuel, quelque soit le thème abordé ; ici l'auteur utilise une figure très à la mode en ce moment : le zombie.
Et si ce dernier reste une menace, l'auteur transgresse complètement les canons habituels du genre, en amenant une interrogation philosophique plutôt classique : qu'est-ce qui fait de nous des êtres humains ? Ou plutôt comment se définir quand on est un être et un néant en même temps ? Une chose morte qui persiste à exister et à penser ? Et si l'auteur aborde le thème de la discrimination, c'est avant tout des métamorphoses du corps dont il est question ici, avec les progrès actuel de la médecine, l'artificiel vient de plus en plus supporter le prolongement de la vie humaine, jusqu'à quel point l'humanité se prolonge t'elle dans ce cas ? Dark Vador est-il encore un être humain ou plus proche de l'androïde ?
Le personnage principal est un zombie, il est le narrateur du roman, recueilli par des humains, une mère et ses trois filles, alors qu'il est encore bébé, Stony est complétement à part parmi les siens puisqu'on va le voir grandir, devenir ado puis adulte.
L'originalité du roman étant de proposer le point de vue des zombies et leurs propres réflexions sur leur nature, faisant d'eux des êtres conscients et non plus simplement des monstres, des morts revenants à la vie et dont l'errance dévoratrice vise la destruction totale de leurs opposants humains. le côté survie, inhérent au genre, est ici complétement décalé, les zombies ont été éradiqué après une première épidémie en 1968, et ceux qui ont échapper au massacre ont recréer une société clandestine, menacée en permanence. Et cette contre-société a une dynamique propre dont le moteur tourne essentiellement autour d'une politique de la morsure.
Un roman très original qui apporte un peu de fraîcheur en transcendant un genre un peu trop rebattue à force de recycler éternellement l'oeuvre de Romero. Habilement écrit, le livre rend hommage la littérature horrifique tout en restant un roman d'apprentissage.