"Je me souviens que j’étais partie camper, on était allés regarder les étoiles et, prenant la Croix du Sud pour référence, j’ai expliqué à mes camarades que ce qui brillait au loin n’était pas les étoiles, mais de petits clous de 0,69 cm avec lesquels le Grand Menuisier avait tout suspendu au ciel. Nous avec."
Portrait d’une jeune fille en article de quincaillerie, sur le siège passager d’un père vendeur itinérant catalogue Kramp.
Métaphysique de l’univers boulonné au cerveau, M est une petite conteuse de ce quotidien fait d’escales et de transit, de vente
et de camaraderie, des camarades nouée d’histoires comme des faits d’arme. Gamine hyper touchante, passagère parallèle de son éducation hors les murs de l’école, M voit le monde comme une architecture, comme l’étagère de dieu remplie de clous et d’outils, autour de laquelle gravite une galerie fantasque de bonshommes aux kilomètres nourris d’anecdotes.
Kramp est un enchantement, parce qu’on rit beaucoup, parce qu’on s’émeut aussi. Parce qu’il y a le Chili et la dictature de Pinochet que l’on retrouve à petites touches, des ombres dans des photos en noir et blanc.
Kramp est une illumination, un petit livre infini, un charme extraordinaire. Un petit livre imaginatif, imprégné de lumières et d’éclats d’étoiles. Parce que M est une étoile, qui file son histoire sur un métier et sa dignité, trimballée de village isolé en village maudit comme une gosse dans les godillots des hommes.
Rare plaisir de lecture, objet lumineux, dont on ressort l’esprit transi et les yeux qui pétillent une fois refermée la dernière page, avec au fond de soi, l’amour et la gratitude qu’on nous ait offert si précieux cadeau.
Kramp est une parenthèse merveilleuse, dans laquelle on se glisse comme sous le moelleux d’une clé à molette en mousse.
Kramp
"Je me souviens que j’étais partie camper, on était allés regarder les étoiles et, prenant la Croix du Sud pour référence, j’ai expliqué à mes camarades que ce qui brillait au loin n’était pas les étoiles, mais de petits clous de 0,69 cm avec lesquels le Grand Menuisier avait tout suspendu au ciel. Nous avec."
Portrait d’une jeune fille en article de quincaillerie, sur le siège passager d’un père vendeur itinérant catalogue Kramp.
Métaphysique de l’univers boulonné au cerveau, M est une petite conteuse de ce quotidien fait d’escales et de transit, de vente et de camaraderie, des camarades nouée d’histoires comme des faits d’arme. Gamine hyper touchante, passagère parallèle de son éducation hors les murs de l’école, M voit le monde comme une architecture, comme l’étagère de dieu remplie de clous et d’outils, autour de laquelle gravite une galerie fantasque de bonshommes aux kilomètres nourris d’anecdotes.
Kramp est un enchantement, parce qu’on rit beaucoup, parce qu’on s’émeut aussi. Parce qu’il y a le Chili et la dictature de Pinochet que l’on retrouve à petites touches, des ombres dans des photos en noir et blanc.
Kramp est une illumination, un petit livre infini, un charme extraordinaire. Un petit livre imaginatif, imprégné de lumières et d’éclats d’étoiles. Parce que M est une étoile, qui file son histoire sur un métier et sa dignité, trimballée de village isolé en village maudit comme une gosse dans les godillots des hommes.
Rare plaisir de lecture, objet lumineux, dont on ressort l’esprit transi et les yeux qui pétillent une fois refermée la dernière page, avec au fond de soi, l’amour et la gratitude qu’on nous ait offert si précieux cadeau.
Kramp est une parenthèse merveilleuse, dans laquelle on se glisse comme sous le moelleux d’une clé à molette en mousse.