"Jésus" - Une mythe aux sources multiples. Tome 1

Qu'est-ce que le christianisme des origines ? Qui est Jésus ? D'où vient le Nouveau Testament ? Ces questions n'ont jusqu'à présent pas trouvé de réponse satisfaisante. Trois histoires différentes ont en effet été tant bien que mal amalgamées dès les années 130-140 de notre ère, et c'est en remontant jusqu'aux sources de l'époque que l'auteur se propose de le démontrer. Pour le judaïsme hellénistique en effet, le Fils de Dieu n'a aucune réalité humaine.
Qu'était-il donc aux yeux de ces centaines de milliers de païens fraîchement convertis au judaïsme, eux que l'on appelait les "craignants-Dieu" ? Alors que la mort et que la résurrection de Jésus sont très difficiles à admettre historiquement, on constate que la structure narrative de ces récits ressemble à celle de ceux de la destruction du Temple tels qu'ils nous furent rapportés par Flavius Josèphe.
Quant au prophète itinérant qui parcourait la Galilée et dont on lit la vie dans les Evangiles, l'auteur a découvert qu'un verset des évangiles pourrait avoir crypté son nom et qu'il se serait appelé Bannous/Bannaios, précisément le nom d'un disciple de Jean le Baptiste et du propre maître de Flavius Josèphe (38-100). La découverte de ce nom ouvre d'importantes perspectives historiques : Est-ce Jésus ou est-ce Bannaios qui entra monté sur un ânon à Jérusalem ? Est-ce Jésus ou est-ce Bannaios qui fut trahi par Judas Iscariote ? Est-ce Jacques, le frère du Christ ou est-ce Bannaios qui fut exécuté par le grand-prêtre Hanan ben Hanan en 62 ? A toutes ces questions, l'auteur tentera de répondre en confrontant les évangiles, les actes des apôtres et les oeuvres de Flavius Josèphe.
Les Esséniens nous sont présentés par Flavius Josèphe comme étant des pacifistes, alors que les manuscrits de la mer morte en feraient plutôt de redoutables révolutionnaires sicaires... Peut-être qu'alors, Esséniens et sicaires seraient deux faces d'une même organisation ? L'auteur enfin propose un reclassement complet de chaque partie du Nouveau Testament, afin d'en différencier les aspects historiques des aspects spirituels, et de déterminer les interpolations.