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On ne disparaît pas impunément d'une maison de retraite avec
des pensionnaires qui ont pris la poudre d'escampette. La
jeune Blanche, animatrice de l'atelier d'écriture, complice
malgré elle, le sait bien. L'improbable gang en cavale est mené
par un petit bout de femme en fauteuil roulant, une
septuagénaire qui perd gentiment la boule, et deux papis
flingueurs armés d'un pétard et d'une canne de mousquetaire.
Ces vieux-là gardent le poing levé et sont décidés â faire
danser encore un peu le monde sous leurs pieds. Une utopie du
troisième âge, dont les héros ne sont ni sages ni assoupis.
Subtil, drôle et désinhibé, Je vais beaucoup mieux que mes
copains morts insuffle un ébouriffant vent de liberté, à rebours
des préjugés.
Une jolie rencontre
Un vrai style original, dont la petite musique accompagne cette "fugue" de vieillards échappés de leur maison de retraite en compagnie de leur animatrice d'atelier d'écriture, en proie à ses propres souvenirs, à ses douleurs. J'ai aimé les personnages construits par petites touches, les vieux, touchants mais surtout l'écriture avec ce style indirect qui crée à la fois une distance et une proximité avec ces personnages (c'est assez étrange à expliquer mais très plaisant à lire, alors que ça pourrait être énervant). Une jolie rencontre avec une auteure que j'ai envie de connaitre mieux.