Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Laurent Gaudé et Oan Kim imaginent un récit grave où la confrontation des photographies et du texte donne lieu à une lecture et à une vision qui...
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Résumé
Laurent Gaudé et Oan Kim imaginent un récit grave où la confrontation des photographies et du texte donne lieu à une lecture et à une vision qui ne procèdent pas seulement de leurs ressorts propres mais qui ouvrent l'hypothèse d'un imaginaire ambivalent. Dans une ville dévastée où l'ordre et la lumière semblent s'abolir, des êtres fantomatiques vaquent à d'incertaines activités dans des décors de fin d'un monde. Un homme - peut-être un survivant encore doué de raison - parcourt solitairement des rues en friche, des espaces urbains dépeuplés et comme souillés, s'interrogeant sur la disparition et l'abandon apparent de tout et de tous. Cette errance hallucinée va pourtant révéler petit à petit au marcheur des "formes" cachées, enfouies, presque invisibles à l'œil pressé, qui s'avéreront être les présences et stigmates singuliers et tragiques d'une population oubliée. Laissant libre cours à sa douleur et à sa révolte, l'homme - mais s'agit-il encore d'un homme ? - s'adresse alors à Dieu pour lui signifier violemment le constat de son incommensurable absence. Dans l'entretien avec la journaliste et critique Magali Jauffret qui conclut l'ouvrage, Laurent Gaudé note : "La photographie et le roman (contrairement au textuel et au visuel) ne sont pas là pour servir le monde, mais pour le trouer et le surprendre." C'est bien la surprise qui s'installe dans nos habitudes de lecteur et de regardeur quand, Je suis le chien Pitié refermé, on ne sait définir avec exactitude l'origine de l'émotion et du trouble qui, gravement, nous étreignent.