En cours de chargement...
«?L'arbre de la transmission a brûlé ! Mes yeux sont fixés dans le vide De la société de consommation. Des cadavres voyagent Dans un fleuve de sang. La sécheresse guette l'Homme La pensée égoïste pense ! Dans l'heure de l'adolescent La vie s'évanouit "L'amour" dit : pars ! Oh ! Enfant de l'Homme, va ! Mais quand la lumière Ouvrira-t-elle "son chemin" Pour dépouiller "son mensonge" Lui enlever ses racines.?» Lyrique et torturé, le recueil de Fernand Viégas embrasse une dizaine d'années de réflexions et de souvenirs.
L'adolescent devenu jeune homme voit sa plume s'affirmer, son regard s'ouvrir. La détresse y côtoie la contemplation ; les rêves, les cauchemars ; la fougue, la sagesse. S'il multiplie clins d'œil et hommages – Baudelaire, Rimbaud, Nietzsche ou encore Poe – l'auteur reste fidèle à son univers et à ses propres démons.