Essai historique sur la ville d'Embrun

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Résumé

Difficile d'évoquer en quelques lignes l'ouvrage consacré à la ville d'Embrun, tant l'histoire de cette cité retracée par l'abbé Sauret y est abondante, les sujets traités nombreux et importants. Faut-il insister sur la période des origines, celle des premiers empereurs romains qui donnèrent à la localité le statut de ville alliée ? Mettre en valeur l'action missionnaire de saint Nazaire et de saint C,'else, les premiers apôtres des Alpes, le règne des Bourguignons ou les combats livrés contre les Lombards et les Saxons ? Evoquer les rapports entre Charlemagne et saint Marcel, glorieux pontife d'Embrun ? Retracer les exactions des Sarrasins qui furent maîtres de la cité, avant d'être vaincus et chassés par Bérald de Saxe ? Rappeler les origines des prérogatives temporelles des archevêques d'Embrun ? Rien n'est anodin dans cette longue et tumultueuse histoire. Aussi faut-il insister sur la puissance temporelle des archevêques d'Embrun, qui commença vraiment à se manifester avec Guillaume de Champsaur (au début du XIIe siècle), à qui l'empereur Conrad III accorda les droits les plus étendus ; évoquer la fondation de Barcelonnette (XIIIe siècle) qui garda toujours des liens privilégiés avec la ville d'Embrun, parce qu'elle avait été édifiée sur les terres de Bernard Chabert, son évêque ; ainsi que la révolte des Embrunais contre Henry de Suze, durement réprimée, avant l'évolution des " cœurs et des esprits " qui se détachent de l'Empire et de l'Italie pour se tourner vers la France (rattachement du Dauphiné à notre pays, en 1349) ; sans oublier l'hérésie vaudoise, que Guillaume VII des Bordes s'employa à faire disparaître, relayé dans son action par saint Vincent Ferrier (vers 1400), et dont l'épilogue fut le drame de l'Aile Froide et du rocher de Chapelue, véritable coup de grâce pour les hérétiques (1491). L'auteur ne s'attache pas seulement à la relation des événements historiques ; il brosse les portraits des personnages déterminants, évoque des anecdotes, décrit des catastrophes comme le mal noir (cinq siècles après, les décombres des maisons des pestiférés témoignent encore de ses ravages) et l'inondation terrible de la Durance (1358) qui ne trouvera son équivalent qu'en 1856 ; il montre aussi l'organisation de la justice à Embrun, les droits des consuls, la tenue d'un conseil de douze assesseurs. les notaires publics chargés " d'enregistrer les miracles " et l'étonnante personnalité du lettré Jean Morel, ami intime d'Erasme : il ne dédaigne pas pour autant de rapporter la légende de la mule de Lesdiguières. les écrits scandaleux de l'évêque Jean Soanen et de faire allusion à la création d'un mont-de-piété à Embrun... en bref de restituer près de vingt siècles d'une histoire foisonnante et mouvementée.

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