Annie Leroux a été enseignante trente-trois ans en école primaire, puis en maternelle. Très tôt, elle a porté son attention sur ces enfants dits "en échec scolaire", qui semblaient s'ennuyer dans ce système. La réponse la plus adéquate qu'elle ait trouvée fut de leur proposer d'exercer largement leur créativité dans des domaines variés : marionnettes, arts plastiques, écriture spontanée, jardinage, théâtre, travail de l'argile, expression corporelle... En même temps qu'elle leur offrait ces activités, elle s'est formée auprès de spécialistes, pratiquant elle-même ce qu'elle faisait découvrir et expérimenter à ses élèves. Leur enthousiasme la conforta dans l'idée que l'art peut soigner, au sens où il autorise l'expression de chacun, valorise la personne, enrichit l'imaginaire et la communication, délivre une part d'inconscient, fait travailler le cerveau droit, intuitif, si peu sollicité dans nos sociétés occidentales. A 43 ans, elle reprit ses études à la Faculté de Médecine de Tours pour devenir art-thérapeute. Elle se définit désormais comme une "sage-femme" pouvant accompagner les personnes désireuses d'accoucher de leurs maux, de leurs démons intérieurs, à travers des formes d'expression artistique adaptées au cas par cas. Artiste - mosaïste et peintre -, elle écrit également de la poésie. Mère de deux enfants, elle a fait partie de l'Ecole des parents et éducateurs de Nantes, a animé des stages de développement personnel avec l'outil artistique comme support, et propose des conférences. Pour elle, l'Art étant universel, il peut favoriser l'émergence de la paix individuelle, prélude à la Paix sur Terre.