Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Cette étude comparative sur la terre et les paysans en France et en Angleterre pendant une période de plus de deux siècles fait appel à l'histoire...
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Résumé
Cette étude comparative sur la terre et les paysans en France et en Angleterre pendant une période de plus de deux siècles fait appel à l'histoire politique, économique et sociale des deux nations, du règne d'Elisabeth II (1558-1603) à la fin de la Révolution française. La société française d'Ancien Régime était divisée en trois ordres, mais sous cette façade juridique se masquait une réalité, celle de l'existence d'une masse paysanne qui constituait les quatre cinquièmes de la population totale du royaume et qui possédait encore, après des siècles d'usurpations en tous genres, 35 % des terres cultivées. Comme dans l'ensemble de l'Europe, le travail de la terre dominait la vie économique du pays. La paysannerie était la base sociale sur laquelle reposait tout l'édifice de l'Ancien Régime. Elle était restée à l'écart, pour l'essentiel, de tous les grands courants idéologiques qui avaient traversé le Siècle des Lumières. La révolution de 1630, la guerre civile et les confiscations des biens des vaincus par Cromwell constituèrent le point de départ de la formation d'une grande propriété anglaise. La restauration monarchique de 1660 et la " glorieuse révolution " de 1688 confortèrent le triomphe de la grande propriété terrienne qui alla de pair avec l'éviction des petits paysans : désormais, quelques milliers de propriétaires, landlords et membres de la gentry, loueraient les terres concentrées par les enclosures à quelques dizaines de milliers de fermiers qui les exploiteraient grâce à l'emploi de centaines de milliers d'ouvriers agricoles, de domestiques et de paysans ne possédant qu'un maigre lopin et condamnés à vendre leur travail un peu partout.
Sommaire
L'explosion démographique
Les difficultés matérielles
Le seigneur et les paysans
Les charges du paysan français
L'agriculture ancienne
La singularité française : la vigne et le vin
La révolution agricole
Seigneurie et capitalisme : les perdants
Seigneurie et capitalisme : les gagnants
Landlords et enclosures : grande propriété et grande exploitation en Grande-Bretagne