Education Et Cultures. Du Debut Du Xiie Siecle Au Milieu Du Xve Siecle

Par : Colette Beaune

Formats :

Définitivement indisponible
Cet article ne peut plus être commandé sur notre site (ouvrage épuisé ou plus commercialisé). Il se peut néanmoins que l'éditeur imprime une nouvelle édition de cet ouvrage à l'avenir. Nous vous invitons donc à revenir périodiquement sur notre site.
  • Paiement en ligne :
    • Livraison à domicile ou en point Mondial Relay indisponible
    • Retrait Click and Collect en magasin gratuit
  • Réservation en ligne avec paiement en magasin :
    • Indisponible pour réserver et payer en magasin
  • Nombre de pages366
  • PrésentationBroché
  • Poids0.635 kg
  • Dimensions17,6 cm × 24,0 cm × 2,1 cm
  • ISBN2-7181-9208-9
  • EAN9782718192086
  • Date de parution05/03/1999
  • CollectionRegards sur l'histoire
  • ÉditeurSedes

Résumé

L'éducation religieuse et morale est due à tous les enfants mais l'accès à la culture intellectuelle est fonction au Moyen Age du rôle que chacun doit jouer dans la société et donc variable suivant l'état (clerc ou laïc), la profession ou le sexe. Entre le début du XIIe s. et le milieu du XVe s., les savoirs s'accrurent, de nouvelles sciences apparurent enseignées par un réseau renouvelé d'écoles urbaines puis d'universités. La culture savante latine forma les cadres de l'Eglise et de la société, culmina dans la théologie de Thomas d'Aquin avant d'opter en Italie pour l'humanisme. Parallèlement la culture en vulgaire du monde laïc accéda à l'écriture ; sermons, images des vitraux, gestes des liturgies furent-ils des passerelles entre les deux mondes ? Deux milieux s'avérèrent particulièrement favorables à l'osmose culturelle ; la cour où clercs et chevaliers entouraient le prince et la ville où notaires, médecins ou marchands hésitaient entre pratique et culture écrite. A partir des années 1350, la multiplication des écoles primaires comme des petites bibliothèques marque l'apparition d'un rapport plus étroit et généralisé à l'écrit. Seuls restent aux marges du consensus éducatif et culturel ceux dont la littera est contestée (Juifs), mauvaise (les hérétiques) ou suspecte (les femmes ou certains milieux populaires).
L'éducation religieuse et morale est due à tous les enfants mais l'accès à la culture intellectuelle est fonction au Moyen Age du rôle que chacun doit jouer dans la société et donc variable suivant l'état (clerc ou laïc), la profession ou le sexe. Entre le début du XIIe s. et le milieu du XVe s., les savoirs s'accrurent, de nouvelles sciences apparurent enseignées par un réseau renouvelé d'écoles urbaines puis d'universités. La culture savante latine forma les cadres de l'Eglise et de la société, culmina dans la théologie de Thomas d'Aquin avant d'opter en Italie pour l'humanisme. Parallèlement la culture en vulgaire du monde laïc accéda à l'écriture ; sermons, images des vitraux, gestes des liturgies furent-ils des passerelles entre les deux mondes ? Deux milieux s'avérèrent particulièrement favorables à l'osmose culturelle ; la cour où clercs et chevaliers entouraient le prince et la ville où notaires, médecins ou marchands hésitaient entre pratique et culture écrite. A partir des années 1350, la multiplication des écoles primaires comme des petites bibliothèques marque l'apparition d'un rapport plus étroit et généralisé à l'écrit. Seuls restent aux marges du consensus éducatif et culturel ceux dont la littera est contestée (Juifs), mauvaise (les hérétiques) ou suspecte (les femmes ou certains milieux populaires).
Jeanne d'Arc
Colette Beaune
E-book
10,99 €
Jeanne d'Arc
Colette Beaune
Poche
11,00 €
L'assassinat politique en France
Colette Beaune, Nicolas Perruchot
E-book
15,99 €