Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Parmi les nombreux ouvrages consacrés à la guerre du Kosovo, aucun ne s'attache à analyser la manière dont l'intervention militaire menée au printemps...
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Résumé
Parmi les nombreux ouvrages consacrés à la guerre du Kosovo, aucun ne s'attache à analyser la manière dont l'intervention militaire menée au printemps 1999 a été justifiée par les gouvernants qui en ont assumé la responsabilité. C'est en ce sens que le présent ouvrage trouve son originalité. Il vise à mesurer et à évaluer les parts respectives du droit, de la politique et de la morale dans les registres argumentatifs mobilisés. L'étude est fondée sur une analyse fouillée des discours produits par les autorités européennes, que ce soit dans le cadre de la politique extérieure et de sécurité commune (PESC), à l'échelon national (et en particulier en Belgique) ou au sein d'autres institutions internationales (spécialement l'OTAN). Il ne s'agit pas directement d'évaluer la légitimité ni la légalité de l'opération, mais de comprendre le processus de légitimation auquel elle a donné lieu. A première vue, la guerre du Kosovo pouvait difficilement être justifiée sur le plan légal, le Conseil de sécurité n'ayant pas, comme lors de la guerre du Golfe, autorisé une action militaire. Les dirigeants européens ont donc essentiellement mobilisé d'autres types d'arguments, d'ordre éthique (le respect de la dignité humaine, qui aurait dicté une action de type "humanitaire") ou politique (la nécessité de restaurer la paix et la stabilité dans la région et d'arrêter les flux de réfugiés à destination des autres pays européens). Mais ils ont également fait appel à des arguments juridiques, en interprétant de manière particulièrement souple les règles de droit existantes. Comment expliquer ce souci de se référer au droit, alors même que celui-ci apparaît à première vue comme un argument particulièrement faible ? Faut-il y voir une forme de retour ou d'actualisation du droit naturel dans les relations internationales, notamment à travers le concept de "droit d'ingérence humanitaire" ? Les ambiguïtés du discours justificatif traduisent-elles les difficultés engendrées par la dispersion croissante des centres de pouvoir impliqués dans une décision de politique étrangère (les Etats nationaux, l'U.E., l'OTAN, l'ONU, la "communauté internationale ", ...) ? Telles sont les questions qui sont à la base du présent ouvrage, rédigé pour l'essentiel par les membres du Centre de droit international et de sociologie appliquée au droit international de l'Université Libre de Bruxelles.
Sommaire
Droit, légitimation et politique extérieure : précisions théoriques et méthodologiques
La décision de recourir à la force contre la Yougoslavie : quel niveaux de pouvoir, quel rôle pour l'Europe
Droit, politique et morale dans le discours justificatif de l'Union européenne et de l'OTAN : vers une confusion des registres de légitimité
Droit, morale et politique dans le discours des parlementaires belges
Débats
La problématique de la légalité de l'opération "Force alliée" contre la Yougoslavie : enjeux et questionnements
Brouillage institutionnel et légitimation procédurale
Les ambiguïtés de la référence au droit international comme facteur de légitimation, Portée et signification d'une déformalisation du discours légaliste
Les problèmes soulevés par la référence à la "communauté internationale" comme facteur de légitimité