Avril 2015. Un père de famille assassine deux de ses enfants, ainsi que sa femme, avant de se pendre. Seul son plus jeune fils a été épargné. Le lieutenant Louis Salvant-Perret soupçonne une mise en scène. Quel père égorgerait ses enfants ? La suite lui donne raison, quand une famille entière est décimée, ne laissant, aucun survivant. Cette fois, le tueur n’a pas maquillé la scène. Lors de ses investigations, Louis découvre qu’un meurtre non élucidé a été perpétré en 2000. Une personne a échappé au carnage, mais dans le dossier, ne figure aucune indication à son sujet.
Le
récit alterne entre les crimes de 2000 et ceux de 2015, ainsi qu’entre la vie professionnelle et la vie privée de Louis. Son travail empiète énormément sur sa sphère familiale, qui par conséquent, est perturbée. Le manque de dialogue, avec sa fille adolescente, l’attriste. C’est un enquêteur attachant, qui ne cache pas de mauvais penchant. Sa personnalité est décrite avec beaucoup de précision et c’est un homme empli d’empathie. Hélas, son travail ne lui permet pas d’être suffisamment présent pour ses proches. Mais il peut difficilement changer les choses : ce métier, qui le passionne, est une course contre la montre. J’ai aimé que le portrait de Louis soit si juste. C’est ce qui m’a fait regretter que pour d’autres personnages, la psychologie ne soit pas si poussée et que de ce fait, certains dialogues sonnent, à mon sens, un peu faciles. C’est mon seul regret au sujet de ce livre.
Les passages au sujet des crimes sont particulièrement angoissants. Nous sommes dans la tête du tueur et il n’est pas une fréquentation recommandable. Les justifications qu’il donne à ses actes sont glaçantes : il se pose en juge de moralité, en massacrant des êtres humains. Ce sont des scènes machiavéliques et atroces : la tension est immense. Elle est d’autant plus forte que Sandrine Roy fait ressentir la peur des victimes. Aussi, mes sentiments oscillaient entre la peur et l’envie de pleurer. Heureusement que l’auteure allégeait l’atmosphère par des touches d’humour.
Dilemme est un thriller machiavélique qui mêle l’humanité d’un lieutenant attachant à la sordidité de crimes atroces.
Machiavélique
Avril 2015. Un père de famille assassine deux de ses enfants, ainsi que sa femme, avant de se pendre. Seul son plus jeune fils a été épargné. Le lieutenant Louis Salvant-Perret soupçonne une mise en scène. Quel père égorgerait ses enfants ? La suite lui donne raison, quand une famille entière est décimée, ne laissant, aucun survivant. Cette fois, le tueur n’a pas maquillé la scène. Lors de ses investigations, Louis découvre qu’un meurtre non élucidé a été perpétré en 2000. Une personne a échappé au carnage, mais dans le dossier, ne figure aucune indication à son sujet.
Le récit alterne entre les crimes de 2000 et ceux de 2015, ainsi qu’entre la vie professionnelle et la vie privée de Louis. Son travail empiète énormément sur sa sphère familiale, qui par conséquent, est perturbée. Le manque de dialogue, avec sa fille adolescente, l’attriste. C’est un enquêteur attachant, qui ne cache pas de mauvais penchant. Sa personnalité est décrite avec beaucoup de précision et c’est un homme empli d’empathie. Hélas, son travail ne lui permet pas d’être suffisamment présent pour ses proches. Mais il peut difficilement changer les choses : ce métier, qui le passionne, est une course contre la montre. J’ai aimé que le portrait de Louis soit si juste. C’est ce qui m’a fait regretter que pour d’autres personnages, la psychologie ne soit pas si poussée et que de ce fait, certains dialogues sonnent, à mon sens, un peu faciles. C’est mon seul regret au sujet de ce livre.
Les passages au sujet des crimes sont particulièrement angoissants. Nous sommes dans la tête du tueur et il n’est pas une fréquentation recommandable. Les justifications qu’il donne à ses actes sont glaçantes : il se pose en juge de moralité, en massacrant des êtres humains. Ce sont des scènes machiavéliques et atroces : la tension est immense. Elle est d’autant plus forte que Sandrine Roy fait ressentir la peur des victimes. Aussi, mes sentiments oscillaient entre la peur et l’envie de pleurer. Heureusement que l’auteure allégeait l’atmosphère par des touches d’humour.
Dilemme est un thriller machiavélique qui mêle l’humanité d’un lieutenant attachant à la sordidité de crimes atroces.