Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Rejetés dès le XVIIIe siècle de plusieurs pays d'Europe, y compris par la hiérarchie papale romaine, et condamnés à la dissolution, les jésuites...
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Résumé
Rejetés dès le XVIIIe siècle de plusieurs pays d'Europe, y compris par la hiérarchie papale romaine, et condamnés à la dissolution, les jésuites semblent alors avoir disparu de la vie religieuse et surtout de la vie politique française. Sous Napoléon et le Concordat, et même sous Charles X, ils paraissent ne plus devoir jouer le rôle qu'ils jouaient auparavant. Sous la monarchie de Juillet, qui ne reconnait aucune religion comme religion d'Etat, ils réapparaissent et entreprennent la reconquête de leurs prérogatives et de leur influence. Au nom de la " liberté de l'enseignement ", ils tentent d'empêcher les cours d'histoire que tiennent Jules Michelet et Edgar Quinet au Collège de France, en perturbant les séances de façon parfois très agitée. Au nom de la " liberté religieuse ", ils mettent la main sur les églises de campagne, sur les établissements d'enseignement. Dans le climat politique fiévreux qui précède de quelques années la Révolution de 1848, les républicains contre-attaquent. Les cours de Michelet et d'Edgar Quinet au Collège de France sont largement relayés par la presse. Ils fournissent ainsi les éléments historiques nécessaires à tous ceux qui ne veulent pas voir revenir les jésuites dans l'enseignement, dans l'Eglise de France, dans les missions à l'étranger, et de façon plus générale dans la vie politique et sociale française. C'est cette mémoire qui revit, ce sont ces cours que l'on trouvera ici. Ils constituent un modèle de combat pour lutter avec les armes de la vérité des faits et de l'histoire contre toute religion ou ordre religieux qui tente peu à peu de dénaturer la République et ses valeurs en remportant graduellement des positions dans la vie sociale et intellectuelle, profitant de ce que Michelet et Quinet nomment le " sommeil de mort ". A ce point de vue, leur enseignement demeure d'une pleine et brûlante actualité.
Sommaire
LECONS DE MICHELET
Le jésuitisme, l'esprit de la police mis dans la religion
Mon enseignement ; son caractère spiritualiste
Machinisme moderne, du machinisme moral
Réactions du passé
Education divine, humaine, Education contre nature
Liberté, fécondité, stérilité des jésuites
Libre association, fécondité, stérilité de l'Eglise asservie
L'esprit de vie, l'esprit de mort
LECONS DE QUINET
De la liberté de discussion en matière religieuse
Origine du jésuitisme : Ignace de Loyola
Constitutions : Pharisaïsme chrétien
Des missions : l'évangile déguisé
Théorie politique : Ultramontanisme
Philosophie : du jésuitisme dans l'ordre temporel.