Contre-culture confiture dresse le portrait d'une enfant de la génération Y. Mais pour éviter l'écueil d'écrire sur une classe d'âge déjà trop fantasmée par les médias et le marketing, Ismène de Beauvoir dissèque ses propres ambitions, névroses et fautes de goûts. Parce que "parler de soi avec honnêteté est sans doute la meilleure façon de parler des autres". Ses chroniques savoureuses traitent aussi bien de l'essentiel que de l'anodin : la musique, la chanson française, la "pop porn", l'adolescence, la "hype underground", l'éducation sexuelle, le sexe, le féminisme, le roller derby, l'industrie du X, le travail, l'ennui.
Entre le journal intime et l'étude sociologique, sérieux sur le fond, moins sur la forme, ce recueil d'une grande qualité d'écriture est suffisamment honnête pour que chacun - génération X et baby-boomers inclus - puisse y retrouver des fragments de lui-même.