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Confins d'ici évoque l'ailleurs au coeur de l'ici. Pertes, quêtes, déambulations, l'intemporel s'est conjugué au temps intime : celui du deuil, il y a de cela vingt-deux ans, qui imprime le regard depuis le haut de la ville de Grenoble, celui des retours au Viêt Nam, pays natal, des réminiscences de l'enfance inassouvie, celui de la distance poésie inscrite à soi, en d'éternelles rencontres. A la fenêtre une tête blêmit.
Du ciel un poing tombe, se brise sur la statue pensante en une dizaine d'oiseaux. (...) là-bas une pluie de fenêtre martèle dans la veine d'un chemin où nous déposions nos noms moelle d'inertie du chêne nous attisons mille flammes d'oiseaux crépitant à contredire son souffle.