Passant sans souci oublie tout ce que tu penses savoir, ouvre ces Clairières de Gilles Ribero et chute…
Car ouvrir ce roman, c’est plonger la tête la première à l’intérieur-même d’un message codé, d’une crypte vitrifiée qui au fil de la lecture finira par déployer un univers bien réel, cerclé de folie et d’un chouïa d’hermétisme oui, mais ce qu’il te faudra d’abnégation te sera rendu au centuple.
C’est une histoire faite de vitres, de vitrines, de résine aussi, avec de la matière vivante un peu partout, de la viscosité et de vibrations architecturales.
Cela
raconte notre monde, un peu plus tard que notre monde d’aujourd’hui. Le capitalisme se déploie tant et plus, la vérité est chiffrée, l’homme la somme de ses données, l’économie se fait l’organe majeur.
Cela raconte Robert, un homme à la puissance visionnaire et initiatique. Robert pourrait disparaître parce qu’il disparaît peu à peu. Petit génie de l’architecture moderne qui des données chiffrées construit l’ossature de demain. Robert est un héros abyssal, un geyser de folie sourde, muré dans un silence aux ardentes profondeurs.
Clairières se lit comme un pamphlet onirique de notre société, comme on lit les livres de Burroughs et de Ballard, comme on regarde avec cet effroi vissé à la fascination les films de Cronenberg. Du cyberpunk doté d’une conscience précise de nos travers, de notre jubilation à faire tout et n’importe quoi et de nos spectre à venir.
L’écriture est organique, radicale. Il n’y a pas de concession.
Il n’y a pas de reddition possible.
Se trouver un espace habitable à l’intérieur d’une ceinture opaque.
Clairières.
Clairières, de Gilles Ribero aux éditions Allia.
Clairières
Passant sans souci oublie tout ce que tu penses savoir, ouvre ces Clairières de Gilles Ribero et chute…
Car ouvrir ce roman, c’est plonger la tête la première à l’intérieur-même d’un message codé, d’une crypte vitrifiée qui au fil de la lecture finira par déployer un univers bien réel, cerclé de folie et d’un chouïa d’hermétisme oui, mais ce qu’il te faudra d’abnégation te sera rendu au centuple.
C’est une histoire faite de vitres, de vitrines, de résine aussi, avec de la matière vivante un peu partout, de la viscosité et de vibrations architecturales.
Cela raconte notre monde, un peu plus tard que notre monde d’aujourd’hui. Le capitalisme se déploie tant et plus, la vérité est chiffrée, l’homme la somme de ses données, l’économie se fait l’organe majeur.
Cela raconte Robert, un homme à la puissance visionnaire et initiatique. Robert pourrait disparaître parce qu’il disparaît peu à peu. Petit génie de l’architecture moderne qui des données chiffrées construit l’ossature de demain. Robert est un héros abyssal, un geyser de folie sourde, muré dans un silence aux ardentes profondeurs.
Clairières se lit comme un pamphlet onirique de notre société, comme on lit les livres de Burroughs et de Ballard, comme on regarde avec cet effroi vissé à la fascination les films de Cronenberg. Du cyberpunk doté d’une conscience précise de nos travers, de notre jubilation à faire tout et n’importe quoi et de nos spectre à venir.
L’écriture est organique, radicale. Il n’y a pas de concession.
Il n’y a pas de reddition possible.
Se trouver un espace habitable à l’intérieur d’une ceinture opaque.
Clairières.
Clairières, de Gilles Ribero aux éditions Allia.