Une pure merveille !
Un roman d'une grande beauté, drôle, fin, extrêmement lumineux sur des sujets difficiles : la perte de
l'être aimé, la dureté de la vie et la tristesse qu'on barricade parfois... Elise franco-japonaise,
orpheline de sa maman veut poser LA question à son père et elle en trouvera le courage au fil des pages,
grâce au retour de sa grand-mère du japon, de sa rencontre avec son extravagante amie Stella..
Ensemble il ne diront plus Sayonara mais Mata Ne !
Sept histoires de violence et de passion qui ne reculent devant aucun bel excès. Borel dresse pour nous un théâtre de sang qui anticipe moins sur la...
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Sept histoires de violence et de passion qui ne reculent devant aucun bel excès. Borel dresse pour nous un théâtre de sang qui anticipe moins sur la frénésie surréaliste que sur la poétique de la Cruauté chère à Artaud. Qu'il en profite au passage pour dénoncer sans la moindre précaution la sottise et l'injustice de son temps devrait " dater " son œuvre, songe-t-on avant d'y aller voir. C'est tout le contraire : la révolte de Borel, par sa radicalité de principe, rejoint la nôtre, rejoint toutes les autres. " Ces contes immoraux, note Jean-Luc Steinmetz, surgissent du Romantisme comme s'ils avaient été écrits pour un lecteur d'aujourd'hui. C'est qu'ils ont touché le lieu d'absurdité où nous séjournons désormais. " A leur lecture, le doute n'est pas permis : Pétrus Borel - ne serait-ce que par ce livre - compte au nombre des plus grands. Ce dont Baudelaire, en son temps, avait été l'un des rares à s'aviser. Question annexe, à lancer à tous les échos du vaste Ennui qui dresse ses murs obtus au-dessus de notre époque : Qui a lu Pétrus Borel ? Elément de réponse : la première édition correcte des Contes immoraux parue depuis le vivant de Borel (établie par le même Jean-Luc Steinmetz - Le Chemin Vert, Paris, 1985) est introuvable en librairie depuis quinze ans.